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Votre avis sur Minuit à Paris ?
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Vieux maître de l'humour new-yorkais, Woody Allen nous entraîne cette fois en France, et plus particulièrement à Paris, ville magique avec ces lieux touristiques et son passè lègendaire! L'eternel hypocondriaque imagine une promenade fantastique et fantaisiste dans une capitale idèalisèe et onirique des annèes 20, une histoire surrèaliste (Oscar du meilleur scènario 2012) avec un personnage masculin en pleine crise existentielle et perpètuelle (avec 30 ans de moins, Woody aurait pu jouer le personnage principal). Et ça marche (sauf quand on se retrouve dans le Paris d'aujourd'hui qui ressemble plus à un Paris de carte postale), comme le personnage d'Owen Wilson, on ne rêve que d'une seule chose: s'y installer et marcher la nuit, sous la pluie, avec la sublime Lèa Seydoux! Même si "Midnight in Paris" n'est pas un grand cru de Woody Allen, c'est une comèdie pètillante et singulière qu'on prend plaisir à regarder! Le casting franco-amèricain est particulièrement ètoilè mais finalement assez inègal dans certains seconds plans tels que Carla Bruni (tout ce tintamarre mèdiatique pour ça ? ), Kathy Bates, Adrien Brody en Salvador Dalí ou Corey Stoll en Ernest Hemingway qui se contentent de lire leur texte ou de cabotiner! Mais la star du film, c'est quand même Paris, fantasque et fèèrique, ville idèale pour un Allen romantique...
Avec "Minuit à Paris", un de ses meilleurs films, Woody Allen nous propose une comédie à la fois romantique et fantastique de très grande qualité. Il nous offre, comme de coutume, une BO magistrale et de superbes images de jour de la Ville-Lumière, comme de Paris by night magnifiquement éclairé.
Performant à la mise en scène comme à l'écriture, Le réalisateur New-yorkais nous propose un scénario fantastique qui a reçu l'Oscar du Meilleur scénario original. Il nous replonge avec délice dans le passé à la rencontre de Pablo Picasso, Salvador Dali, Francis Scott Key Fitzgerald ; les discussions avec Ernest Hemingway sont délectables.
Ce film bénéficie d'un casting de grande classe avec la belle et juste Rachel McAdams, l'excellent Owen Wilson qui réalise une très belle prestation dans le rôle principal, et Marion Cotillard toujours émouvante. Woody Allen invite aussi de nombreux guests : Carla Bruni (la guide), Adrien Brody (Salvador Dali), Léa Seydoux (l'antiquaire), Gad Elmaleh (le détective) ...
Performant à la mise en scène comme à l'écriture, Le réalisateur New-yorkais nous propose un scénario fantastique qui a reçu l'Oscar du Meilleur scénario original. Il nous replonge avec délice dans le passé à la rencontre de Pablo Picasso, Salvador Dali, Francis Scott Key Fitzgerald ; les discussions avec Ernest Hemingway sont délectables.
Ce film bénéficie d'un casting de grande classe avec la belle et juste Rachel McAdams, l'excellent Owen Wilson qui réalise une très belle prestation dans le rôle principal, et Marion Cotillard toujours émouvante. Woody Allen invite aussi de nombreux guests : Carla Bruni (la guide), Adrien Brody (Salvador Dali), Léa Seydoux (l'antiquaire), Gad Elmaleh (le détective) ...
Woody Allen est capable du meilleur, comme du pire... Et malheureusement, ici c'est le pire ! Je ne sais pas ce qui ne me plaît pas dans ce film, l'absence de fond sans doutes, la platitude de l'histoire peut-être, mais je trouve "Midnight in Paris" terriblement ennuyeux ! Un scénario désastreux, d'excellents acteurs (Owen Wilson, Marion Cotillard, Rachel McAdams, Kathy Bates, Léa Seydoux, Adrien Brody) en roue libre, une histoire ridiculement inspirée... Allen a fait bien mieux, et de loin ! Next...
Dans sa tournée des grandes villes européennes, qui l'aura conduit de Londres à Rome en passant par Barcelone, Woody Allen fait escale en 2011 dans la capitale française pour ce "Midnight in Paris", dont le tournage aura beaucoup fait parler en raison de la présence (finalement anecdotique) de la "première dame" Carla Bruni.
Owen Wilson y campe un avatar d'Allen, écrivain rêveur et irrésolu, dont le mariage imminent suscite craintes et hésitations, à mesure que sa promise et son entourage semblent partager des valeurs différentes des siennes. Notre héros se réfugie alors dans son imaginaire, à moins que ce ne soit la réalité, pour visiter le Paris de la Belle Epoque, et y rencontrer les plus grands artistes de cet âge d'or.
Au delà du superbe clip publicitaire pour la capitale, au-delà du conte fantastique léger comme une bulle de champagne, Woody Allen propose une réflexion sur cette notion d'âge d'or et sur les illusions que nous préférons parfois entretenir.
Le réalisateur américain peut s'appuyer sur une distribution prestigieuse, à commencer par un casting féminin de rêve (Marion Cotillard, Rachel McAdams, Léa Seydoux, Audrey Fleurot, Sonia Rolland...). Adrien Brody, Corey Stoll et de nombreux français incarnent quant à eux les grandes figures des années 20 (Picasso, Hemingway etc...), pour de brèves apparitions qui finissent par tourner en namedropping, il faut l'avouer.
Qu'importe, la photographie superbe et les magnifiques plans de Paris incitent à l'indulgence, et personnellement je me suis laissé embarquer dans ce récit naïf et féérique.
Owen Wilson y campe un avatar d'Allen, écrivain rêveur et irrésolu, dont le mariage imminent suscite craintes et hésitations, à mesure que sa promise et son entourage semblent partager des valeurs différentes des siennes. Notre héros se réfugie alors dans son imaginaire, à moins que ce ne soit la réalité, pour visiter le Paris de la Belle Epoque, et y rencontrer les plus grands artistes de cet âge d'or.
Au delà du superbe clip publicitaire pour la capitale, au-delà du conte fantastique léger comme une bulle de champagne, Woody Allen propose une réflexion sur cette notion d'âge d'or et sur les illusions que nous préférons parfois entretenir.
Le réalisateur américain peut s'appuyer sur une distribution prestigieuse, à commencer par un casting féminin de rêve (Marion Cotillard, Rachel McAdams, Léa Seydoux, Audrey Fleurot, Sonia Rolland...). Adrien Brody, Corey Stoll et de nombreux français incarnent quant à eux les grandes figures des années 20 (Picasso, Hemingway etc...), pour de brèves apparitions qui finissent par tourner en namedropping, il faut l'avouer.
Qu'importe, la photographie superbe et les magnifiques plans de Paris incitent à l'indulgence, et personnellement je me suis laissé embarquer dans ce récit naïf et féérique.
"Minuit à Paris" est un film de touriste, ce que Woody Allen assume. Pour autant, le procédé carte postale a ses limites en ce qu'il révèle une mise en scène parfois malicieuse mais surtout paresseuse. Quelques effets de montage sont percutants – ceux notamment où se joue le voyage dans le temps – mais ne sont jamais renouvelés, Allen préférant s'appuyer sur un scénario solide qui élabore une fois de plus une réflexion sur le hasard. Celle-ci est chère au cinéaste et elle vue cette fois sous un angle inhabituel. Il est ici question du hasard de la naissance, celui de vivre à une époque que l'on a pas souhaitée; ainsi, Gil se trouve transporté dans le Paris des années 20 parce que c'est à cette période qu'il aurait voulu vivre. Ces excursions temporelles sont l'occasion de rendre hommage à des artistes ayant inspirés le personnage et de dévoiler une galerie d'acteurs stars pour le coup peu intéressante, à moins d'être sensible à la tentative de créer de manière simpliste une dimension "glamour". Ces va-et-vient entre passé et présent restent savoureux dans la mesure où c'est aussi la vision que Gil a de son couple qui évolue, un changement de perception à la fois comique et émouvant : comique puisqu'il est influencé par des personnages morts et émouvant par la déclaration d'amour d'Allen aux artistes qui l'ont sans doute inspiré et qu'il juge bien supérieurs à une réalité médiocre. Malgré de nombreux problèmes, le film séduit par la malice de son scénario qui permet de mettre en avant avec originalité les thèmes du cinéaste.
Mon deuxième Woody Allen, et ma deuxième déception après Annie Hall. Minuit à Paris est un film qui pourtant, sur le papier, est juste magnifique de poésie. Et quelques moments du film le sont, notamment la magnifique fin ou le début du film également, sans musique. Woody Allen filme Paris avec amour (vision de Paris que je ne partage pas, mais qui dans ce film m'envoûte) et maîtrise. Après derrière cela je suis plus mitigé. Commençons par les acteurs. Owen Wilson est un acteur que j'apprécie ; il est capable de jouer à la perfection, notamment dans La vie aquatique, où tout en retenue, il est très attachant. Là le problème - et ça ne vient à mon avis pas de lui - c'est qu'il joue juste Woody Allen. Alors il l'imite bien, mais bon, autant voir Woody Allen jouer Woody Allen ça passe, autant voir Woody dans le corps d'Owen Wilson ça me fait tout de suite bizarre. Les autres acteurs sont inégaux, allant du très bon (Marion Cotillard), au cabotin mais drôle (Adrien Brody, pas déservi par une VF immonde, mais qui tout de même est hilarant, ou encore Gad Elmaleh, qui lui aussi a le droit à une scène hilarante), en passant par le cabotin tout court (Rachel MacAdams) et l'inexpressif (Carla Bruni). Là où le film pêche, je trouve, c'est que Woody essaye tellement d'étaler sa culture que ça en devient pompeux et confus (beaucoup trop d'artistes qui dans l'intrigue sont presque comme des clins d'oeil... Et trop de clin d'œil tue le clin d'œil !). Enfin, je dirais que j'ai par moments été totalement séduit par le principe du film des voyages dans le temps, à d'autres je n'ai pas réussi à rentrer dedans (c'est un sentiment très dur à expliquer).
En soi je n'ai pas trouvé le film désagréable, juste très inégal.
En soi je n'ai pas trouvé le film désagréable, juste très inégal.
Minuit à Paris c'est Woody Allen dans ce qu'il a de plus superficiel et prétentieux. Comme dans tous ses films, le personnage central est Woody Allen lui-même, ses angoisses, son narcissisme et ses affectations. Qu'il joue le personnage principal lui-même comme dans ce cas ou qu'il soit joué par quelqu'un d'autre c'est toujours le petit pseudo-intellectuel pleurnichard, peureux et pathétique qui de toute évidence est qu'il est vraiment dans la vie. Tous les autres personnages de ses films sont soit des clones du personnage de Woody, soit des projections de ses névroses. Ce qui est le plus évident ici c'est le manque de talent de Woody pour la comédie. Les blagues tombent à plat et pire ruinent tout semblant d'humeur ou d'émotion sérieuse parmi les personnages. Woody est et sera probablement toujours un garçon de douze ans effrayé et peu sûr de lui doté d'une intelligence moyenne qui cherche désespérément à paraître plus intelligent qu'il ne l'est. Pour certaines personnes c'est drôle mais pour moi c'est juste embarrassant...
Un écrivain américain emmène sa fiancée à Paris. Il déambule vers minuit à dans les rues de Paris et trouve un passage vers les écrivains parisiens d'une autre époque. Il en arrive à discuter avec eux. Des échanges d'idées, des révélations sentimentales et autres. Un bon choix dans le casting. Et quelques françaises au casting : Carla Bruni (Alors épouse du Président Sarkozy !) et Marion Cotillard. D'autres surprises françaises dans le casting rende le tout fort sympathique.
“Minuit à Paris”, c’est le reflet d’une atmosphère, d’un caractère singulier qui se pose sur la ville de Paris, qui chaque minuit, amène une réflexion sur vivre avec le présent. Un ton léger s’empare du film et pose la question en toute originalité, par le biais d’un voyage dans lequel on se prend rapidement au jeu. Le “blablabla” continu typique des films de Woody Allen n'empêche pas quelques longueurs et maladresses, notamment avec les clichés sur la vie Parisienne, mais les plans montrent avec une certaine beauté la ville lumière qu’on ne peut qu’apprécier et contempler : une envie de flâner, d’apprécier, d’écouter, de s’inspirer de la ville remplis d’arts et de secrets, le tout dans un humour bien calibré. La vraie surprise du film reste cet étrange voyage qui va remettre en question la vie de notre écrivain en devenir (Owen Wilson) qui finira par retrouver de la magie, de la poésie et de l’inspiration dans la vie au cours de son périple et à l’aide de rencontres fortuites, avec une convaincante conclusion qui comble superbement le métrage et la portée sociale qu’il y a derrière :
spoiler:
Y-a t-il vraiment un âge d’or ?
En somme, une réflexion qu’aucun film n’avait encore osé proposé, qui permet une première approche sociologique et philosophique.
En somme, une réflexion qu’aucun film n’avait encore osé proposé, qui permet une première approche sociologique et philosophique.
Nyns
Difficile de bouder son plaisir quand on découvre le petit génie new-yorkais s'en prendre à notre si belle capitale. Un excellent cru ce Minuit à Paris, à la condition évidente d'être un temps soit peu concerné par l'art en général. Allen part du principe que les romantiques considèrent toujours n'être pas nés à la bonne époque, et essaye de moraliser tous ça de façon éloquente et subtile. Notre héro américain incarné par le très sympathique Owen Wilson, se retrouve avec sa fiancée dans sa ville favorite, Paris, et afin de fuir les bavardages pédants d'un bon ami de cette dernière, il va retrouver le Paris des années 20 toutes les nuits minuit passé. Il est clair qu'au début du film le discours prétentieux de "l'ami" n'énerve pas que le protagoniste, et on espère que ce n'est pas un Allen qui va se perdre en verbiages inutiles... Et puis la surprise arrive et pour ma part à partir de là ce ne fut que du bonheur. Même le casting que je n'approuvais pas du tout niveau féminin au début se révèle fonctionner parfaitement. C'est pas tous les jours qu'on peut voir un film avec Hemingway, Picasso et Dali (et j'en passe). Cocasse et ludique, rafraîchissant aussi, Allen parvint à compléter (encore) merveilleusement bien son œuvre.
Excellent film où la ville-lumière transparaît dans son mythe parfait. C'est vraiment agréable, drole et charmant. Une réussite.
Woody Allen signe une comédie pleine de charme et de nostalgie (et de clichés !) avec cette délicieuse histoire hors du temps, nourrie par le sentiment que c'était certainement mieux avant.
Woody Allen est très malin. Car avec ce "Minuit à Paris", il maintient les clichés sur Paris, qu'il s'agisse de celui de notre époque, celui des années 20 voire celui de la Belle Époque. Il touche ainsi le public américain en le confortant dans son image idyllique de la capitale française. Mais aussi le cœur des parisiens, en offrant une vitrine sans pareille. Mais puisqu'il s'agit de cinéma, on peut se contenter de ce divertissement, plus hommage à la ville lumière, et aux grands artistes et écrivains de la première moitié du XXème siècle qui l'ont sillonné. La mayonnaise entre acteurs français et américains fonctionne bien, et on peut prendre plaisir à rêver d'une époque présentée comme idyllique. Owen Wilson est dynamique et rend le film sympathique et plus humain.
Dans ce film, Woody Allen nous invite à un voyage fantastique tout à fait surprenant et rudement bien mené. Un film bien sympathique !
Un joli film porté avec justesse par Owen Wilson et où deux époques de la vie parisienne se croisent avec bonheur.
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