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"Furie" est une fiction dramatique, parfaitement mise en image par Brian De Palma. Le maestro du fantastique nous conte une histoire trouble d'agents secrets au final "explosif".
Ce polar fantastique, nous propose quelques éléments paranormaux, une bonne dose d'action, un Kirk Douglas épatant, et les belles présences de la jeune Amy Irving dans le rôle de Gillian, Charles Durning dans celui du Dr psychologue et un excellent John Cassavetes (l'agent Childress). Si la BO, signée John Williams, est comme toujours à la hauteur, le film se révèle intéressant malgré un rythme un peu lent et un suspense en demi-teinte.
Le pitch : Robin, un jeune garçon de Chicago est kidnappé alors qu'il est en vacances avec son père Peter (Kirk Douglas) au Moyen Orient. De retour à Chicago, le père fait rechercher son fils. Il va engager Gillian, une étudiante qui travaille ses pouvoirs de réception extra sensitifs. Elle a les mêmes dons que son fils : Prémonition, télékinésie et voyance.
Ce polar fantastique, nous propose quelques éléments paranormaux, une bonne dose d'action, un Kirk Douglas épatant, et les belles présences de la jeune Amy Irving dans le rôle de Gillian, Charles Durning dans celui du Dr psychologue et un excellent John Cassavetes (l'agent Childress). Si la BO, signée John Williams, est comme toujours à la hauteur, le film se révèle intéressant malgré un rythme un peu lent et un suspense en demi-teinte.
Le pitch : Robin, un jeune garçon de Chicago est kidnappé alors qu'il est en vacances avec son père Peter (Kirk Douglas) au Moyen Orient. De retour à Chicago, le père fait rechercher son fils. Il va engager Gillian, une étudiante qui travaille ses pouvoirs de réception extra sensitifs. Elle a les mêmes dons que son fils : Prémonition, télékinésie et voyance.
Un triller fantastique de Brian De Palma de 1978 avec une bonne distribution et le grand Kirk Douglas et Daryl Hannah dans uns de ses tout premier rôle. Une belle mise en scène, une scène d'ouverture très prometteuse qui annonce une grande aventure internationale sur fond géopolitique. La suite s'avère plus ennuyeuse que prévu. Quelques scènes d'actions et beaucoup de parlotte. C'est pas mal, mais ce n'est pas un grand "De Palma".
J ai trouvé le film franchement inégal. De mon point de vue l'aspect thriller et film d espionnage du film m'a donné l'impression d'être du remplissage destiné à avoir Kirk Douglas en vedette mais dont le personnage n'apporte pas grand chose. En revanche j'ai trouvé que l'aspect fantastique horreur était lui bien plus intéressant doublé du côté paranoïaque du cinéma américain de cette époque qui se méfie de son gouvernement et de ses institutions. Par ces côtés il m'a fait penser au roman Charlie de Stephen King. Ce n'est pas un mauvais film mais sincèrement Brian de Palma a fait bien mieux que cela.
Étrange film qu'est "The Fury", thriller fantastique inquiétant mais conduit par un scénario désespérant de nullité. Même si Brian de Palma rate en partie sa deuxième heure, avec un dispositif de montage parallèle lourd et un final d'un mauvais goût - d’ordinaire jouissif chez le cinéaste - ici peu recommandable, il réussit à donner un certain intérêt à l'ensemble en parvenant d'une part à habiter les scènes fantastiques et l'angoisse d'une jeune fille (Amy Irving) qui prend conscience du danger qu'elle représente, d'autre part en réussissant une improbable alchimie entre suspense et drôlerie lors des moments où Peter (Kirk Douglas) tente d'échapper aux services secrets qui ont kidnappé son fils. Intriguant et maîtrisé dans sa première heure (hormis une entrée en matière catastrophique), poussif par la suite avec une mise en avant peu heureuse d'un méchant caricatural et inintéressant, joué par un John Cassavetes qu'on a connu meilleur, "The Fury" ne fait pas partie des meilleurs films de Brian de Palma mais vaut tout de même d'être vu pour les qualités évoquées.
Ah non je n'ai vraiment pas aimé du tout. C'est le style De Palma que je trouve repoussant. Les images. Et l'accumulation de scènes pénibles. La fin déjà. Vraiment détestable. La grande scène du ralenti aussi. Et l'histoire assez opaque qui nous conduit dans les méandres d'un personnage antipathique à souhait: le fils. Dans le genre je préfère largement la zone morte.
Un vétéran des services secrets voit son fils, disposant de pouvoirs paranormaux, enlevé par le gouvernement. Il ne lâchera rien pour le retrouver, tentant d’approcher une lycéenne ayant des dons similaires. « The Fury » est une œuvre pour le moins inégale. Le film souffre d’un scénario chaotique au départ : un enlèvement très rapide sans que l’on s’attache aux protagonistes, deux intrigues en parallèles qui peinent à s’imbriquer, des soi-disant pouvoirs à peine montrés, ou le volet avec la jeune femme qui comporte de nombreuses failles. Cela s’améliore par la suite, jusqu’à un final qui passe à deux doigts du grand guignol, louchant vers du Cronenberg façon « Scanners », en moins cohérent. Heureusement, l’ensemble contient suffisamment d’éléments très forts. La BO de John Williams (!), très riche et dont certaines sonorités évoquent le futur travail du compositeur. Kirk Douglas, qui à 62 ans mouille allègrement le maillot, et campe un père ingénieux et frénétique dans la recherche de son fils (la vraie furie, c’est lui !). John Cassavetes très classe (mais sous-exploité) en grand méchant. Et bien sûr, la mise en scène de De Palma. Si « The Fury » n’est pas l’une de ses œuvres majeures (on peut même dire que l’Histoire l’a laissé de côté), on y trouve de nombreuses séquences astucieuses qui valent amplement le coup d’œil. En tête, une scène de vision cauchemardesque où l’héroïne tournoie devant un fond projeté, ou la scène au ralentit où elle est pourchassée dans la rue, particulièrement habilement montée. En conséquence, le film divisera son public, selon que vous soyez sensibles à l’intrigue ou à la qualité de la mise en scène…
(...) Le roman à la base de "Furie" est signé par John Farris et le romancier s'occupera lui-même de l'adaptation. Si le télépathie n'intéresse que vaguement De Palma, il reprendra sur ce film une idée qu'il n'avait pas pu utiliser sur "Carrie..." à cause d'un budget insuffisant, à savoir les veines qui apparaissent sous le front des télépathes lorsqu'ils utilisent leurs pouvoirs. Le film compte aussi pas mal de figures typiques du cinéma de De Palma mais avec moins de références hitchockiennes que dans certains de ses films précédents ou même ceux qui suivront. De Palma signe donc là un authentique travail de bon faiseur, avec ce qu'il faut de savoir-faire, de talent et de personnalité pour en faire plus qu'un simple film de commande. (...) L'autre hommage pourrait venir de la musique signée par John Williams (un score monstrueux d'ailleurs, un des meilleurs thèmes du compositeur) puisque le réalisateur semble lui avoir demander de le faire dans un style hermannien. On retrouve par contre certains de ses tics avec une esthétisation de la violence et surtout ses fameuses scènes au ralenti avec l'évasion de Gillian, véritable morceau de bravoure du film et qui vous laissera une impression durable à l'esprit. D'autres scènes au ralenti parsèment le film et plusieurs scènes de terreur s'avèrent mémorables avec quelques plans virtuoses qui montrent à quel point le réalisateur maîtrisait son art. Peu avare en action, le film se suit sans déplaisir même si son intrigue avance assez lentement, restant trop souvent volontairement nébuleuse. (...) Malgré son statut de film de commande, "Furie" est très loin d'être un mauvais film et même s'il demeure un peu oublié dans la filmo de Brian De Palma, ça reste un très bon divertissement, qui propose plusieurs moments de tension assez mémorables et une intrigue assez dense. La critique complète ici
Un film signé De Palma, dont on reconnaît immédiatement la patte dans quelques scènes. Dans la droite ligne de son "Carrie" sorti deux ans plus tôt, ce "Furie" vaut le coup d'œil pour quelques scènes efficaces, même si comme dans le précédent film on ne bascule jamais dans l'horreur la plus totale, seulement dans le fantastique. Hélas trop de parlote dans un film qui dure pas loin de deux heures, et finalement assez peu d'action et de moments de réelle tension à se mettre sous la dent. Le final vaut néanmoins le coup d'œil, ainsi que la prestation impeccable de Kirk Douglas.
maxime ...
Brian De Palma replonge dans son genre de prédilection et livre un film retors et complexe aux casting hallucinant. Kirk Douglas et John Cassavetes se tirent la bourre et crée une tension déjà relativement présente au vue du scénario rondement ficelé. Amy Irving vu précédemment dans Carrie s'incruste dans ce duel et s'octroie le morceau le plus gratifiant du film. Furie à de nombreuses qualités mais peine sur la longueur, des trous d'air sont à notés, qui plus est ce film souffre en comparaison des précédents long métrages du réalisateur en terme qualitatif, du moins à mes yeux. Sa conclusion m'a beaucoup rappelé Sisters, un final contrasté qui oscille entre frustration et jouissance ... Un énième film paradoxal, marque de fabrique de Brian De Palma qui y va de sa marque. Prochain film en perspective, Pulsions !
Deux ans après "Carrie au bal du Diable", soit en 1978, Brian De Palma revient au fantastique mais ça en est, pour ma part en tout cas, très décevant ! J'avais entendu beaucoup de mauvaises critiques sur ce film, je ne m'attendais donc pas à quelque chose d’exceptionnel mais tout de même à quelque chose de plutôt bon, ce qui ne fut donc pas le cas. Le réalisateur revient certes au fantastique mais cette fois de façon un peu plus "réaliste". C'est à dire qu'avec "Carrie", nous avions quelque chose de plus orienté vers l'horreur alors qu'ici, nous avons plus un thriller mélangé à de l'espionnage et à de la politique. C'est donc l'histoire d'un espion dont le fils aux pouvoirs psychiques se fait enlever. Pour le retrouver, il va faire appel à une fille dotée des mêmes pouvoirs que son fils. On le sait, les films de De Palma, à cette époque, ont des scénarios très sinueux et un peu tordus mais lorsque c'est lui-même qui les écrits, c'est très bon, nous avons notamment les exemples de "Pulsions" ou encore de "Blow Out" qui sont excellents. Ici, il est uniquement derrière la caméra et cela se ressent ! Effectivement, même si le début est très bon et donne envie de voir la suite, le film nous emmènes ensuite vers quelque chose d'assez étrange et on a du mal à suivre, ce qui donne une impression de quelque chose qui n'est pas abouti, ce qui est très dommage car les idées sont là. L'intrigue n'est donc pas très claire car le film part dans tous les sens mais en plus, c'est assez mal rythmé, ce qui fait donc complètement décrocher le spectateur (enfin, je ne parle pas au nom de tous bien-sûr). La fin part quant à elle beaucoup trop loin et s'éloigne de ce que le film tentait de construire jusqu'à maintenant, c'est à dire quelque chose d'assez réaliste et crédible. La réalisation est très bonne, le style de De Palma s'efface cette fois un peu plus mais nous avons tout de même quelques plans très reconnaissables. Le casting est quant à lui très bon. "Furie" n'est donc pas en soi un mauvais film mais il m'a néanmoins beaucoup déçu.
A mi chemin entre horreur et thriller, Furie, est un De Palma mineur qui malgré quelques plans très intéressants ne parvient pas à tenir la distance.
Film peu réussi. Les dix premières minutes sont d'ailleurs affligeantes. Kirk Douglas surjoue comme à son habitude. C'est vraiment un acteur daté dont les mimiques (peur, joie, etc.) sont ringardes. Scénario tarabiscoté, dont le principe (la télékinésie) sera repris deux ans plus tard par Cronenberg dans le bien meilleur "Scanners".
Très bon film qui rappelle un peu le "Scanner" de Cronenberg. C'est du De Palma pur-jus, on retrouve l'atmosphère si spéciale de ses films même si ce n'est pas le meilleur, l'intrigue est très prenante et le dénouement très réussi.
Un scénario digne d'Hitchcock avec une réalisation brillante de Brian De Palma plus l'interprétation de Kirk Douglas, plus la musique de John Williams. De bons ingrédients.
La fin fait penser à Scanners de Cronenberg
La fin fait penser à Scanners de Cronenberg
Dik ap Prale
Saugrenue par son modernisme désuet, œuvre méconnue, culte pour certains, mais tout à fait quelconque dans son approche. L'action est en marge d'une science-fiction qui situe les prémisses d'un HardCore Henry.
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