Ce troisième opus de la franchise "La Coccinelle", cette fois réalisé par Vincent McEveety et sorti en 1977, est à l'image des deux précédents opus, c'est-à-dire pas mal mais sans plus. Nous retrouvons cette fois Jim Douglas accompagné d'un nouvel acolyte pour faire la course Paris/Monte-Carlo, toujours avec la Coccinelle bien-sûr. Bon alors du coup, soit le film a fait l'impasse sur le précédent (dans lequel Choupette avait prit sa retraite et vivait avec une vieille dame), soit il se situe entre le premier et le second, sinon cela n'a pas trop de sens. Enfin bref, sans surprises, le scénario est plutôt classique et convenu même si cette fois, il est assez progressiste envers les femmes, ce qui s'inscrit bien dans le contexte de l'époque. Enfin, notons malgré tout que le film ne prend pas trop de risques car il adopte un discours progressiste durant la majorité du film en mettant en avant les capacités d'une femme pilote de course pour finalement la spoiler: faire couler dans une mare (il faudra attendre l'espèce de remake de 2005 pour réellement avoir un personnage féminin important). Sinon, en dehors de cela, le film reste assez gentillet, est un poil plus rythmé que les deux autres mais fonctionne toujours sur le même schéma narratif, ce qui est un peu dommage. Ainsi, les personnages principaux devront se concentrer sur la course pendant que la voiture devra se préoccuper de problèmes que les protagonistes (un peu débiles du coup) n'ont pas conscience. Le scénario n'est pas le seul à jouer avec la continuité narrative de la saga puisque la V.F. change le prénom, et du coup le genre, de la voiture. En effet, la voiture s'appelle Herbie en V.O. mais ils ont décidés en français de l'appeler, dans les deux premier films, Choupette. Simplement ici, la voiture tombe amoureuse d'une Lancia et au lieu de faire une voiture lesbienne, "Choupette" est changé en "Romeo". En ce qui concerne les acteurs, ils jouent dans l'ensemble plutôt bien mais surtout, nous retrouvons Dean Jones. "La Coccinelle à Monte-Carlo" est donc un divertissement plutôt efficace même s'il n'est pas marquant.
"La Coccinelle à Monte-Carlo" est le troisième volet de la saga. D'un point de vue personnel, j'avais vraiment aimé le précédent volet. Même si l'original était très moyen, j'étais ressorti satisfait du visionnage de ce deuxième épisode, lui qui était une comédie burlesque assumée à 100 %. Par conséquent, j'ai été intrigué de voir le comédien principal du premier volet revenir pour celui-ci et de voir que l'on allait retourner à un film bien plus centré sur la course. Finalement, même si elle n'est pas au niveau du précédent, je trouve que cette suite est un peu plus appréciable que le premier épisode. On retrouve ce côté bon enfant que l'on avait lors du second, avec une Choupette qui réussit à être attachante et qui dégage une vraie personnalité malgré sa condition de n'être qu'une voiture. Forcément, on tombe sur quelque chose d'assez basique, avec de la romance, mais cela donne quand même une personnalité à ce personnage. L'ensemble est plutôt très agréable à regarder, beaucoup de séquences ont réussi à me marquer et à parfaitement me divertir. En tant que français, je pense que la scène avec Gérard Jugnot reste la plus drôle. C'est uniquement basé sur du comique muet, il n'y a aucun dialogue, et c'est ce qui fait tout le charme de ce passage. Pour le reste, on retrouve donc quand même quelques éléments issus du premier, notamment avec cette fameuse course. Globalement, ces séquences sont bien mieux gérées que lors de l'original. Elles sont plus impressionnantes, plus longues et nettement mieux rythmées. Maintenant, elles ne sont pas parfaites pour autant, la faute à un gros défaut qui vient les parasiter, et pas seulement que pour elle. Celui-ci venant du scénario, car si l'intrigue reste appréciable, elle est divisé en deux, avec le côté "course" de l'un et l'histoire d'un bijou volé de l'autre. Et je dois dire que cette deuxième intrigue peine à convaincre et ralenti considérablement le rythme par moments. Lors du final, on aimerait se concentrer sur la course, mais on est gêné par ce second récit. En soi, je comprends l'idée, mais on sent véritablement que ce dernier est là pour combler, qu'il est ici pour masquer le fait que le long-métrage allait être trop court sans son ajout. Mais hormis ces moments, je recommande quand même le film, aussi bizarre que cela puisse paraître. Je pense qu'il reste très agréable à regarder, et plutôt divertissant dans l'ensemble. C'est loin d'être parfait, mais pour une petite comédie familiale, cela fait totalement l'affaire. Pour conclure, une bonne comédie de son époque.
Bourré d'humour, à tous les niveaux : Police, pilotes automobiles, méchants. Un diamant est volé et caché dans la coccinelle. Le casting est bien, les voix françaises expressives. Des petites musiques tout le long du film et de superbes voitures en plus de la coccinelle (Roméo en français) qui va tomber amoureux d'une Lancia et lui faire les yeux doux. Le film a sans doute contribuer au succès de la coccinelle. Encore aujourd'hui; je ne me lasse pas de ce film et de son humour !
un bon volet de la saga enfin car les 2 premier était bien mais sans plus la les 3 est pas mal et plus drôle que les autre . et un très bon Gérard Jugnot .
Troisième opus des aventures de Choupette... Qui change de nom dans la VF... Et rien que pour ça, ce film est bien moins intéressant. On prend quand même plaisir à voir Gérard Jugnot dans le rôle du serveur.
Le retour des aventures de la mystérieuse Choupette est réussi. Il permet de la retrouver en France dans un troisième numéro. Quelle nostalgie de voir Paris dans les années 1970 ! Le divertissement est familial, les enfants adoreront.
Film sorti en 1977, meilleur que le deuxième opus et surtout plus dynamique avec une belle carte postale de la France en trame de fond. Ce troisième épisode nous remet le couvert des péripéties de la plus célèbre des coccinelle (qui s’appellera Roméo en VF pour des raisons scénaristiques), accompagné d’une romance qui lui donnera l’envie de rouler des mécaniques pour plaire à une voiture concurrente ! Le parcours sera évidemment semé d’embûches en raison des voleurs de diamant lui ayant caché dans le réservoir. Un bonheur égal au premier de le regarder et de voir l’évolution des techniques et trucages par rapport au précédent et au cinéma actuel.