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Un visiteur
5,0
Publiée le 6 janvier 2015
Petits problèmes d'insomnie ou besoin d'un vieux film ? Alors "Les Nibelugen" est fait pour vous ! 2 productions qui font 4h 30 en tout, si vous aimez le fantastique, regardez, si non, endormez vous mais moi j'ai passer un plutôt bon moment devant ce magnifique film!
Si on a souvent tendance à associer la monumentalité à une virtuosité écrasante, il n'en est rien chez Fritz Lang et en particulier dans "Les Nibelungen". Récit légendaire teinté de fantastique et construit en deux parties (I. La mort de Sigfried / II. La vengeance de Kriemhild), il reprend en partie la structure des romans médiévaux dans la mesure où il met en scène un jeune chevalier qui va devoir se confronter à une série d'épreuves et de contraintes afin de conquérir la femme qu'il aime. Mais la relation entre Sigfried et Kriemhild est mise en danger par la jalousie de Brunhild, laquelle entraînera la tragédie de la fin de la première partie. Si le film est inégal dans son contenu, il est en revanche totalement maîtrisé du point de vue de sa mise en scène, qui sait mettre en évidence des décors grandioses, des acteurs à l'expressivité inouïe et une musique en parfaite adéquation avec l'action, un projet "monumental" qui évite l'étouffement grâce à sa capacité à inscrire dans ce divertissement des thématiques passionnantes (jalousie, vengeance) qui apportent une complexité morale aux personnages. Dans sa volonté d'être incessamment spectaculaire, comme le montre la magistrale dernière heure, "Les Nibelungen" parvient à éviter toute forme de simplisme et de manichéisme (ce qui n'exclut pas les oppositions) en confrontant les personnages dans une objectivité absolue, dans le sens où les opposants (Hagen von Tronje/Gunter) ne sont pas condamnés d'avance par le cinéaste et peuvent défendre jusqu'au bout leurs positions. Impressionnant dans son ensemble, le film est aussi renversant visuellement et possède un vrai sens de la tragédie - le même qui parcourt les grands récits mythiques - celui qui abolit la distance entre l'invention d'un monde et la vérité des sentiments les plus forts.
Projet d'une ampleur considérable inspiré d'une célèbre légende germanique, ce diptyque réalisé par Fritz Lang (sur un scénario de l'inévitable Thea von Harbou) nous transporte dans un univers mythique mais où s'agitent des passions bien humaines comme l'amour, la haine ou encore le désir de vengeance. Il est d'ailleurs intéressant de constater que si la première partie fait la part belle aux éléments féeriques et merveilleux, la seconde s'oriente elle vers un récit plus verrouillé où la mort semble être la seule issue possible. Ce n'est pas spoiler que d'écrire cela puisque le film se préoccupe peu d'un quelconque suspense, en témoignent les titres souvent explicites des différents chants qui structurent l'histoire; il s'agit surtout d'une expérience plastique de spectacle total, avec décors impressionnants, cadrages superbement composés, photographie colorisée (choix judicieux en ce qu'il permet de renforcer la flamboyance visuelle de l'œuvre) et musique volontiers tonitruante. Il y a donc ici une monumentalité et un sens du grandiose qui rendent l'ensemble assez époustouflant en même temps qu'un rien figé et mécanique (impression accentuée par des péripéties assez peu nombreuses sur 4 heures et demie - on est loin du foisonnement permanent de "Metropolis"). Des réserves qui ne doivent pas faire oublier une puissance formelle peu commune ainsi que des interprètes largement à la hauteur (mention spéciale à Margarete Schön et son regard saisissant de détermination, dans le rôle de Kriemhild). Implacable et opératique, entre l'épopée antique et la tragédie shakespearienne, "Les Nibelungen" est une œuvre riche et imposante bien qu'imparfaite.
Je me souviens avoir lutté pour ne pas m'endormir tant le film est plat. Et très franchement, à part l'image, les acteurs, les décors, les histoires et les designs des personnages sont d'une laideur... Je n'ai pas du tout adhéré.
« Les Nibelungen » est une légende scandinave revue par Fritz Lang en 1924. « Les Nibelungen : La Mort de Siegfried » raconte comment Siegfried de Xanten, fils du roi Siegmund, devient invincible après s’être baigné dans le sang d’un dragon qu’il réussit à tuer. Son voyage le mène ensuite sur le territoire des Nibelungen où il déroba de nombreux trésors après avoir trouvé un heaume magique qui lui permet de prendre n’importe quelle apparence. Il se mariera avec Kriemhild. Sa femme dévoilera malgré elle, le seul point vulnérable de son mari à son rival… Fritz Lang signe une fresque grandiose de près de trois heures en muet et noir et blanc en employant des effets spéciaux et des décors incroyables pour l’époque. Le récit est palpitant grâce à une fluidité des plans et une direction artistique tout à fait convaincante. Cette aventure est bien entendu à poursuivre avec le second épisode « Les Nibelungen : La vengeance de Kriemhild » réalisé au même moment. ------ Après avoir conté la légende de Siegfried dans « Les Nibelungen : La Mort de Siegfried », Fritz Lang décrit celle de sa femme dans « Les Nibelungen : La vengeance de Kriemhild ». Celle-ci ne parvient pas à faire le deuil de l’amour de sa vie. Pourtant, elle accepte de devenir la reine des Huns en épousant le roi Etzel, alias Attila. En échange d’un enfant, le roi lui promet de venger sa femme en tuant les assassins de Siegfried. Entre promesses et trahisons, ce second épisode respire toute la haine accumulée depuis le premier épisode. Fritz Lang met en scène les meurtres avec fougue et marque ainsi une place indétrônable dans la liste des plus grands films de vengeance. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Hello les artistes ! Le grand Fritz Lang signe une œuvre cinématographique à la hauteur du sujet ! Une magique épopée épique et époustouflante! Cordialement. Gérard Michel
Le film dégage une puissance dans sa mise en scène à la fois grandiose et titanesque. Le film est visuellement très riche de part ses décors, ses acteurs, ses costumes, son cadrage. Tout ça participe à la présence des personnages, surtout de Kriemield dans la deuxième partie qui n'est plus que vengeance ressemblant à Maléfique dans le film de 1959 de Disney. Le film n'est pas que visuel, il dévoile un pessimisme qui s'abat comme une météorite sur nos personnages principales. Il dévoile un désir de vengeance responsable d'un massacre.
Le film est vieux et à vieillit dans ses jeux d'acteurs mais le décors reste impressionnant. La durer peut en rebuter certains mais cela fait partie du plaisir et de la force du film. Un film long rempli d'idée et très riche en mise en scène très surprenant quant on connait le contexte du pays à cette époque là.
Deja visuellement ça tue. Genre ptetre plus que Metropolis. Le nombre et la taille des décors est folle, et le plus fou c'est que j'ai a aucun moment l'impression d’être dans un truc en carton patte. Y a un minutie dans la finition qui est vraiment remarquable et qui rend vraiment le truc super immersif Bon très bien mais des bons décors ça fait pas tout. Niveau mise en scène, Fritz se régale. Il joue avec la symétrie, avec les espaces vides et la profondeur de champ pour rendre des cadres avec un souffle épique assez formidable. A cela s'ajoute une volonté d'iconiser ses personnages centraux (Siegfried, Krimhield, Brunhild, Attila, Gunther et Hagen).
La musique reprend les thèmes composés par Wagner en y ajoutant davantage de rythmique afin de coller aux films et quelques actions clés. En résulte un bande originale titanesque, évidemment le but étant de représenter la grandeur germanique.
Quand a l'intrigue, elle est séparée en deux parties, permettant également de séparer totalement le fantastique du politique. La légende de Siegfried est un conte fantasque, fait de dragons, heaume magique et invulnérabilité. L'histoire de Krimhield quant à elle est beaucoup plus terre à terre, ou les complots se mêlent aux mariages arrangés... En bref la séparation sert le propos, permettant de ne pas se perdre dans les styles.
Enfin, on pourrait parler des influences qu'a engendré ce film, que ce soit Kurosawa pour Ran ou encore Game of Thrones avec la représentation des barbares. En bref c’est du très très costaud, probablement mon Lang préféré à ce jour
Film sorti tout droit d'un hôpital psychiatrique, incompréhensible du début à la fin, ça a ni queue ni tête, attention ennui mortel, encore un somnifére pris pour une oeuvre d'art...
Plutôt ennuyeux et une histoire pas ultra saisissante, je me suis pas détendu des masses. Les Nibelungen pas sans gain mais sans fin, de même pour la musique, qui plus est, je pensais pas voir un homme avec une tête de cheveux féminines ? no le sais...
Deux étoiles, et je suis gentil, car oui, ce film est vraiment très nul, mais c'est un très bon nanar ! On rigole bien, les acteurs sont nuls. Les effets spéciaux sont moches et la réalisation est bien sûr ratée. Dans le tout il y a aussi les costumes bien ridicules digne du pire épisode des Power ranger (mais entre nous c'est la force du film !!!). Les Nibelungen est un grand nanar, et pour les amateurs du genre il est a voir absolument !