Le Grand Bleu
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189 critiques spectateurs

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Alain D.

661 abonnés 3 366 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 mars 2015
Tout est bon dans ce film : le scénario allie aventure, sentiments, humour, action, fantastique... Une photographie merveilleuse avec une lumière éblouissante : des voyages en Grèce, au Pérou, en Sicile. Une musique envoutante de Eric Serra, devenue culte, a été à juste titre récompensée par un César. Des acteurs talentueux ... et des tas de choses encore : la mer, des pates (Spaghettis Del Mare), des dauphins...

L'histoire débute en Grèce en 1965, images en N&B, Jacques, le petit français et Enzo l'italien jouent à faire de la plongée. spoiler: Jacques assiste à l'accident de scaphandre de son père. Sicile 1988, le film passe à la couleur, 23 ans plus tard, Enzo sauve la vie d'un plongeur en difficulté. Johanna Baker, qui travaille pour une Cie d'assurances, arrive au Pérou. A 4300M d'altitude, dans la Cordillère des Andes, elle rencontre Jacques qui plonge sous la glace des lacs gelés. A son retour en France, au Marylands sur la cote d'Azur, Jacques nage avec les dauphins et retrouve Enzo devenu champion du monde d'apnée. Enzo invite son ami Jacques en Sicile ou se déroule le championnat du monde ; Johanna trouve un prétexte pour s'y inviter.


Le trio d'acteurs des premiers rôles est extraordinaire : Rosanna Arquette est hyper craquante dans le rôle de Johanna, l'américaine fan de Jacques. Jean-Marc Barr, impérial de sérénité dans le rôle de Jacques Mayol, le type qui vient d'une autre planète, mi homme-mi dauphin. Jean Reno est imposant dans le personnage d'Enzo Molinari, le champion du monde sicilien.

Scènes admirables ou Jacques nage avec les dauphins ; il veut "vivre au milieu des sirènes, au fond de la mer, très loin, dans le silence, la ou le bleu n'existe plus. Si ton amour pour elles est très pur, elles te gardent pour toujours". Les concours se succèdent et les records tombent : 108, 115 puis 120 Mètres, cela devient dangereux ...

Une excellente histoire d'amour et d'amitié, une aventure de rêve belle et tragique à voir absolument (ou à revoir) ; Merci et chapeau bas Mr Besson.
CarpeDyem
CarpeDyem

15 abonnés 141 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 janvier 2015
Etant issu de la génération 80s, je n'étais pas sans savoir que le Grand Bleu est un film qui a marqué toute une génération. Mais c'est seulement il y a de ça quelques semaines que je me suis jeté à l'eau (quel humour !). Résultat : je ne l'ai pas regretté une seule seconde. Luc Besson nous signe là une véritable ode à l'océan avec un film qui l'a fait passer à la postérité.
Et qui de mieux que Luc Besson pour nous inviter à découvrir ce monde intrigant ? Lui qui est issu d'une famille de plongeurs et qui le serait sans doute devenu sans un accident de plongée ? Personne. La passion qu'il voue à ce sport irradie la pellicule d'images à couper le souffle, en particulier les plans immergés qui retranscrivent à merveille autant l'anxiété, la peur que la fascination de cette immensité.
Ce film est aussi un hommage à Jacques Mayol, plongeur apnéiste qui a contribué à la mise en lumière de ce sport dans la seconde moitié du XXème siècle et de sa rivalité avec l'Italien Enzo Maiorca. Si leur rivalité est exacerbée à l'écran par les traits de caractère volontairement appuyés de Jean Reno notamment, elle n'en reste pas moins dédiée à leur passion.
La distribution est elle remarquable avec un trio d'acteurs composé de Jean-Marc Barr, véritable révélation du film en plongeur lunatique, réservé, captif d'un océan où il aurait dû naître et qu'il saura apprivoiser comme personne ; Jean Reno en parfait Italien, ne vivant que pour la compétition, les titres, le prestige procurés par un sport dans lequel il excelle et qui lui prendra bien plus que ce qu'il lui a apporté ; et enfin Rosanna Arquette en amoureuse éprise d'un homme insaisissable.
Et que dire de la BO d'Eric Serra, tout simplement hypnotisante, envoûtante et logiquement couronnée d'un César.
Merci donc M.Besson pour cet acte d'amour qui m'a bouleversé à dire vrai tant la nature, bien trop souvent piétinée par les lourds sabots de la bêtise humaine, est ici érigée en symbole.
Stephenballade

424 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 février 2015
La première fois que j’avais vu ce film, je ne l’avais pas du tout aimé, sans doute en raison de l’absence de happy end (enfin ça dépend pour qui…). Et puis, je l’ai découvert dans sa version longue, ce qui a le don d’apporter des précisions sur le caractère des personnages et leur histoire. Peu à peu, j’ai appris à apprécier "Le grand bleu", qui est aussi un hommage rendu à l’océan, ainsi qu’au véritable Jacques Mayol, lequel se suicidera 13 ans plus tard. "Le grand bleu" aurait donc pu être un biopic, mais la biographie du plongeur a été laissée de côté au profit des sensations ressenties en plongée. Avec ses 50 minutes supplémentaires, la version longue est plus aboutie, et on regrettera un peu le début en noir et blanc, car nous ne pouvons profiter des couleurs chatoyantes que seul les fonds marins nous réservent. Cela dit on comprend, aussi la projection en couleurs dans un monde plus vieux de 20 ans est remarquée et facile à digérer. Jacques Mayol, depuis son enfance, est en rivalité permanente au guttural Enzo Molinari (Maiorca dans la vraie vie) et superbement campé par Jean Reno décidément haut en couleurs. D’ailleurs Enzo Maiorca tenta de faire interdire le film en Italie, considérant qu’il donnait une image désobligeante de lui. Qu’à cela ne tienne, et malgré un accueil cruel de la part de la critique lors du festival de Cannes, "Le grand bleu" aura un immense succès commercial, y compris outre-Atlantique, et devient un film culte en attirant plus de 9 millions de spectateurs rien qu’en France. Il remportera même 2 Césars en 1989 sur 8 nominations. Jean-Marc Barr, nominé, nous sort ici le meilleur rôle de sa carrière en campant un personnage qui refuse de grandir, en tout cas un personnage bien plus ouvert au monde des dauphins qu’au monde des humains. Comme je le comprends parfois… Jean Reno, lui aussi nominé, nous sort un personnage dont lui seul a le secret, un personnage haut en couleurs comme je l’ai dit plus haut, jovial tout en étant énigmatique et qui veut asseoir définitivement sa suprématie sur son rival (et ami ?) de toujours. Quant à Rosanna Arquette, une des américaines les plus françaises, elle nous sort une interprétation sans faille en parvenant à faire passer les émotions à travers l’écran, en jouant un personnage auquel toute femme en proie à de forts sentiments peut s’identifier, et confirme que les sentiments ne se commandent pas. Et que dire de Jean Bouise en oncle Louis, ou encore de Sergio Castellitto en Novelli perpétuellement stressé, si ce n’est qu’ils sont parfaits eux aussi ? L’image volontairement bleutée par moments peut déranger, mais je suppose que c’est pour mieux se plonger dans le monde particulier dans lequel évolue Jacques Mayol. Les paysages sont magnifiques et Luc Besson parvient à nous faire profiter de panoramas inoubliables, sans compter la photographie qui n’est pas mal non plus. La musique coïncide à merveille à chacune des scènes, le premier moment fort étant la tension formidablement ressentie lors du sauvetage d’un plongeur dans un bateau échoué. Ce drame nous réserve cependant de bons moments d’humour, que ce soit la Fiat 500 bien pourrie du plongeur italien, ou encore plus drôle, le plongeur japonais qui, à défaut de plonger dans le grand bleu, plongera dans les tourments d'une trop grande hyper-oxygénation. Tout cela donne une vraie leçon d’humilité, à tous les étages. En effet, chaque personne est différente et nul ne peut en décider autrement, ce qui est bien représenté lors de la scène finale ponctuée par une dernière parole : "Go and see my love".
Jerem69tt
Jerem69tt

119 abonnés 1 700 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 28 juillet 2015
Au vu de sa réputation, on ne peut qu’être incroyablement déçu. Le film est long, très long, mou et avec un rythme très décousu donnant une impression de vide. De plus, toute la première partie est inutile ; et la performance des acteurs n’est pas si bien entre Rosanna Arquette en demi-teinte et Jean Marc Barr qui manque cruellement de charisme. Les actions des personages sont bien souvent dénuées de sens. Alors après certes la réalisation est soignée, les images sont superbes, et les scènes de l’océan, des dauphins ou de l’apnée sont réussis, mais l’ennui est là devant un film visuellement joli mais scénaristiquement vide.
CH1218
CH1218

239 abonnés 3 018 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 février 2021
Magnifiquement mis en images par Luc Besson, sublimé par la musique envoûtante d'Eric Serra, « le Grand Bleu » est le film culte d'une génération à laquelle j'appartiens et dont l’affiche est venu décorer jadis leurs chambres. L'interprétation mystique et lunaire de Jean-Marc Barr est à l'opposé de la prestation haute en couleur du génial Jean Reno. Des seconds rôles attachants. Des paysages grandioses. Des dialogues qui font mouche. C'est drôle, émouvant, magique. Il est vrai que l'histoire peut paraître un peu simpliste mais ce beau voyage a su intimement me toucher à l'époque et continue à exercer son charme aujourd'hui. Chef d'oeuvre intemporel à mes yeux, à voir dans sa version longue - même si ça dure près de 3 heures - et y trouver, peut-être, une explication à la scène finale.
Attigus R. Rosh
Attigus R. Rosh

225 abonnés 2 584 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 février 2017
Très beau film.
N'éprouvant pas un grand intérêt pour le domaine de la plongée et ayant plutôt une mauvaise image des films de Luc Besson, j'admets avoir été cueilli par ce film.
L'histoire est simple, efficace, mais néanmoins assez originale (je ne crois pas qu'il y aient beaucoup de film traitant de cette thématique). Les personnages sont très intéressants, que ce soit Jacques Mayol, plus proche des dauphins que de l'homme tant dans les performances physique que dans sa mentalité et son rapport au monde, mais aussi Enzo Molinari, personnage certes caricatural (notamment dans sa relation avec la Mama), mais extrêmement sympathique et bon vivant.
Les scènes de plongée sont très prenantes.
Le film est visuellement très intéressant. Il offre une véritable poésie spoiler: (notamment à la fin)
.
Les acteurs sont bons. L'alchimie entre Jean Reno (dans un rôle que l'on croirait écrit pour lui) et Jean-Marc Barr (dommage que la carrière de cet acteur n'ait rien donné pour l'instant) est perceptible. Rosanna Arquette m'a aussi semblé très bien.
La musique d'Eric Serra est absolument sublime et colle parfaitement au monde sous-marin (comment imaginer autre chose qu'une baleine ou un dauphin en écoutant individuellement la musique). Je ne comprends vraiment pas pourquoi les Américains en important le film chez eux ont voulu réécrire une nouvelle bande-originale.
Indéniablement, c'est un très beau film.
Xavier D
Xavier D

70 abonnés 1 095 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 31 octobre 2020
sans doute, c'est sûr pour ma part, le meilleur film de Luc Besson. LE PLUS BEAU. le plus étrange et toujours cette fin en queue de poisson c'est cas de le dire! comme son précédent film SUBWAY. Jean Reno se révèle ainsi que Jean Marc Barr qui n'as plus trouver de rôle à cette hauteur depuis, Rosanna Arquette n'a jamais été plus belle, Eric Serra embelli le film jusqu’à son interprétation du générique où il chante. un chef d'oeuvre qu'avec le temps n'a pas vieilli et ne le sera jamais. entre humour, drame et image spectaculaire. vraiment je passe un excellent moment à chaque diffusion. AH oui à l'époque où c'est sorti et vu le nombre de gens avec qui je l'ai vu, et le temps qui est rester au cinéma je l'ai vu 7 fois, et pour ceux quand je le voit à la télé je ne sais plus je ne compte plus, un film d'une dimension psychologique perturbante et qui ne nous quitte pas.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 31 mars 2018
Je m'attendais à un vibrant hommage de l'océan et je me retrouve face à une comédie ennuyante et risible (ou agaçante) de niaiserie.
Ça manque de profondeur et d'intensité, c'est décevant. Le seul intérêt réside dans la bande son et dans l'esthétique des paysages et des plans (peu nombreux pour un film qui se nomme "Le grand bleu") sous l'eau.
Danny Wilde
Danny Wilde

129 abonnés 502 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 mai 2016
Film événement, le Grand Bleu s'impose comme le film d'une génération bercée par la poésie bessonienne très immersive, et je peux le comprendre, je crois qu'il n'a probablement pas fait mieux depuis. Il y a dans cette symphonie aquatique quelque chose d'un peu magique qui éveille en nous de lointains échos, un côté appel du large, un incontestable sentiment de liberté et d'évasion, une osmose entre l'aventure intérieure et la douceur des rêves. Quand j'avais vu ce film pour la première fois vers 1989 sur Canal , je l'avais trouvé moyen parce que je ne comprenais pas comment un gars ayant une superbe copine amoureuse comme la belle Rosanna Arquette, pouvait la négliger au point de lui préférer l'océan... et puis au fil des revisionnages, je lui ai trouvé des centres d'intérêt, certes ce sentiment subsiste, mais j'ai redécouvert de belles images, la musique envoûtante de Serra, et l'affrontement positif et plein de respect entre Jacques Mayol et Enzo (où Jean Reno est d'une placidité monolithique), bref c'est un bel hymne à la mer éternelle dans lequel il faut s'immerger totalement pour être transporté ; je n'ai pas réussi tout à fait ça, d'où le fait que pour moi, le film ne méritait pas tout le battage médiatique qui l'a entouré à sa sortie, c'est simplement un beau film, sans plus.
Pauline G.
Pauline G.

41 abonnés 561 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 26 mai 2015
Autant j'avais adoré ce film quand j'étais petite autant je trouve aujourd'hui qu'il a mal vieilli. Trop mièvre, trop de musiques d'amour, trop d'étoiles dans les yeux, trop de surjeu, trop peu crédible, trop de trop ! Restent les scènes aquatiques qui, quant à elles, parlent d'elles-mêmes sans la moindre fioriture et n'en sont que plus poétiques.
Toto INF
Toto INF

37 abonnés 555 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 août 2016
Un classique français, qui prend sa place parmi les classiques du cinéma.

Une véritable déclaration d'amour à la mer, l'océan, les profondeurs. Nous amenant dans l'univers des compétitions sportives des plongeurs en apnées, le film nous raconte l'histoire d'un jeune prodige de ce sport. Complètement amoureux des profondeurs, ce plongeur partage sa philosophie de la vie. Et bon sang qu'elle est originale, mais surtout très sensée.
Le film, au-delà de la très belle histoire qu'il raconte, nous plonge dans la mer avec des plans de caméras incroyables, une couleur bleue très travaillé, et un univers stylisée. On se sent véritablement sous l'eau, seul, faisant qu'un avec les abysses.
Une très belle expérience qui mérite d'être vu, et qui laisse une belle marque dans nos mémoires.
Chevtchenko2
Chevtchenko2

44 abonnés 1 279 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 25 janvier 2021
Un film très ennuyeux. C'est mou, les personnages sont nuls, l'histoire inintéressante. Je retrouve bien là mon très cher ami Luc Besson ! Reste quelques belles images sous marines et la musique d'Eric Serra. Pour le reste, ça fait plouf !
Fabien S.

622 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 mars 2018
Un chef d'oeuvre de Luc Besson sur la plongée sous-marine. Un très beau film. Un bon casting prodigieux.
videoman29
videoman29

276 abonnés 1 865 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 4 mai 2016
Jamais, peut-être, un film n'a autant mérité le qualificatif d’œuvre générationnelle que « Le grand bleu » tant il a su toucher un large public lors de sa sortie en 1988. Son succès populaire a été immédiat, fulgurant et ne s'est jamais démenti par la suite, malgré des critiques professionnelles en demi-teinte. Luc Besson, dont c'est probablement le meilleur film, met tout son talent au service d'une touchante histoire d'amitié entre deux apnéistes rivaux qui partagent la même passion pour la mer. Le scénario, inspiré d'une histoire vraie, se révèle très humain et souvent drôle. Les scènes de plongées, d'une beauté irréelles, sont filmées avec brio et bercées par la bande originale mythique d'Eric Serra, aussi célèbre que le film lui-même. L'affrontement tantôt dramatique, tantôt comique entre Jean-Marc Barr, lunaire, et un Jean Réno haut en couleur est étonnant de justesse et la douce Rosanna Arquette est incroyablement belle et fragile dans un rôle qui lui va comme un gant. Redécouvrir ce film magnifique après toutes ces années a été comme une cure de jouvence que je vous recommande de suivre sans modération. C'est un splendide tourbillon d'émotions qui rend « profondément » heureux... J'aime !
Alexis D.
Alexis D.

113 abonnés 877 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 19 décembre 2017
Un classique du cinéma français, qui prend sa place parmi les classiques du cinéma. Une véritable déclaration d'amour à la mer, l'océan, les profondeurs. Nous amenant dans l'univers des compétitions sportives des plongeurs en apnée, ce film de Luc Besson nous raconte l'histoire d'un jeune prodige de ce sport. Complètement amoureux des profondeurs, ce plongeur partage sa philosophie de la vie. Et bon sang qu'elle est originale, mais surtout très sensée. Le film, au-delà de la très belle histoire qu'il raconte, nous plonge dans la mer avec des plans de caméra incroyables, une couleur bleue très travaillée, et un univers stylisé. On se sent véritablement sous l'eau, seul, ne faisant qu'un avec les abysses. Luc Besson nous signe là une véritable ode à l'océan avec un film qui l'a fait passer à la postérité. Et qui de mieux que Luc Besson pour nous inviter à découvrir ce monde intrigant ? Lui qui est issu d'une famille de plongeurs et qui le serait sans doute devenu sans un accident de plongée ? Personne. La passion qu'il voue à ce sport irradie la pellicule d'images à couper le souffle, en particulier les plans immergés qui retranscrivent à merveille autant l'anxiété, la peur que la fascination de cette immensité. Ce film est aussi un hommage à Jacques Mayol, plongeur apnéiste qui a contribué à la mise en lumière de ce sport dans la seconde moitié du XXème siècle et de sa rivalité avec l'Italien Enzo Maiorca. Si leur rivalité est exacerbée à l'écran par les traits de caractère volontairement appuyés de Jean Reno notamment, elle n'en reste pas moins dédiée à leur passion. Le casting est lui remarquable avec un trio d'acteurs composé de Jean-Marc Barr, véritable révélation du film en plongeur lunatique, réservé, captif d'un océan où il aurait dû naître et qu'il saura apprivoiser comme personne, Jean Reno en parfait Italien, ne vivant que pour la compétition, les titres, le prestige procurés par un sport dans lequel il excelle et qui lui prendra bien plus que ce qu'il lui a apporté, et enfin Rosanna Arquette en amoureuse éprise d'un homme insaisissable. Et que dire de la BO d'Eric Serra, tout simplement hypnotisante, envoûtante et logiquement couronnée d'un César. Une très belle expérience qui mérite d'être vue, et qui laissera une belle marque dans nos mémoires. Un véritable chef d’œuvre signé Luc Besson
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