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Un visiteur
3,0
Publiée le 2 décembre 2017
Un western humaniste qui met aux prises le bien et le mal incarnés par un père marié à une indienne, qui raconte des histoires aux enfants, qui travaille à faire respecter la loi et un père macho qui élève son fils à coups de pied dans le cul et qui tyrannise toute la région. Le genre fait rarement dans la nuance : Les méchants le sont à souhait et les bons finissent toujours par l’emporter. Mais ici l’enjeu nous garde captif. La scène du viol en ouverture installe le même sentiment de vengeance chez le spectateur que celui ressenti par le protagoniste. Même si la séquence où Morgan se dirige vers la gare en tenant en joue son prisonnier peut paraître invraisemblable, dans l’ensemble Kirk Douglas nous convainc dans son épopée vengeresse. Il joue la témérité et la droiture sans tomber dans la complaisance. Anthony Quinn est un acteur polyvalent. Il a la carcasse épaisse, mais il donne toujours accès à l’âme de ses personnages. Carolyn Jones est étonnante dans le rôle de Linda. Elle a le cran d’une ancienne prostituée qui a eu à faire aux pires brutes, mais porte aussi toute la tristesse intérieure d’une femme battue et humiliée. Le regard de cette actrice est troublant. Lorsque le dernier train de Gun Hill quitte le quai, nous sommes satisfaits du dénouement. Notre héros est vengé, mais surtout, par l’entremise du dernier souffle de Craig Belden, la voix du mal concède que c’est en éduquant que nous pouvons espérer un monde meilleur. I’ll drink to that!
Un des meilleurs westerns. Un des meilleurs films de John Sturges. Un des meilleurs rôles pour Kirk Douglas. Anthony Quinn et Carolyn Jones sont aussi excellents. Comme le scénario et les prises de vue qui laissent le temps de comprendre chaque scène dans leur diversité de lieux et de mouvements. Le film aborde les thèmes du racisme, de l'amitié, de la paternité, de l'éducation, du machisme, du viol, du meurtre, du mensonge, de la justice, du pouvoir de l'argent, de la lâcheté et de l'arrivisme avec un suspens savamment entretenu durant 94 minutes. Il donne l'espoir d'un monde meilleur où la justice règne, où le racisme a disparu où les enfants sont éduqués pour respecter les femmes et où l'on passe des jours heureux.
Un bon western, à la facture classique, bien servi par Kirk Douglas et Antony Quinn, traitant sur fond de viol et assassinat d'une indienne mariée à un shérif, de l'opposition des sentiments : amour filial contre amitié et amitié contre justice. Une intensité dramatique et un suspens soutenus pendant la plus grande partie du film. Belles images et jolis paysages, notamment au début avec le galop du cheval sous les frondaisons le long de la rivière. En revanche, la bande son est complètement has been
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4,5
Publiée le 28 mars 2020
L'un des grands westerns du cinèma amèricain! La furie d'un èleveur de bètail (et shèrif) pour venger le viol et la mort de sa pauvre femme indienne! Poursuivant sa sèrie de rèussites ("Bad Day at Black Rock", "Gunfight at the O.K. Corral", "The Law and Jack Wade"...), John Sturges tourne en 1958 "Last Train From Gun Hill", mise en scène particulièrement fouillèe relatant la poursuite d'un homme dans une ville bouleversèe par cet èvènement! Kirk Douglas, Anthony Quinn & Carolyn Jones sont les protagonistes de ce superbe western qui ne lèsine pas sur le suspense! L'affrontement mythique entre Douglas et Quinn tient le spectateur en haleine tout au long de la projection! En conclusion, leur duel sur le quai de la gare restera un joli moment de cinèma pour les aficionados du genre! C'est maîtrisè d'un bout à l'autre, tendu èmotionnellement et super efficace quand il s'agit de faire parler la poudre! Un des meilleurs films de Sturges...
Souvent oublié dans la filmographie de John Sturges, tourné entre deux grands succès que sont Règlement De Compte À OK Coral et son remake Les 7 Mercenaires, Le Dernier Train De Gun Hill n'en est pas moins l'un de ses plus grands films. L'affiche Anthony Quinn, Kirk Douglas est un must du Western Américain. L'un voulant protéger son fils, l'autre voulant trouver justice. Une amitié rompue et un tête à tête sans issue possible. Tourné comme un film de sabre, Kirk Douglas seul et isolé pourra t'il prendre le dernier train à Gun Hill? Un Western sous tension permanente à voir et à revoir pour son interprétation, ses dialogues précis et ses acteurs, qui nous manquent. spoiler: On apprécie les propositions dans des scènes mémorables comme cette fusillade dans l'hôtel ou cette scène des menottes qui retient la gâchette d'un fusil.
Un film qui se laisse voir et revoir avec plaisir, suffisamment marquant dès sa scène d'ouverture puisqu'elle s'imprime dans votre mémoire filmographique à jamais. Plus qu'un western, un vrai drame, avec déjà, en toile de fond le racisme, celui envers les indiens, considérés à tort dans les westerns comme des sauvages ou des sous homme. Le film ensuite, prend une place toute particulière dans ce genre, car l'opposition en Douglas et Quinn, est puissante, deux hommes, deux acteurs au caractère fort, c'est ce qu'il fallait pour incarner ses personnages, n'oublions pas le personnage féminin, qui joue un rôle primordiale dans le déroulé de l'histoire. Le scénario louche du côté de 3h10 pour Yuma, et au Train sifflera trois fois, mais, même si les ressemblances peuvent exister, Douglas s'empare de son rôle de Marshall avec tant de force, on peut retenir cette scène où, il est presque en transe lorsqu'il parle du calvaire que le jeune Rick va subir de son jugement jusqu'à sa montée sur l'échafaud et qu'on lui passera la corde au cou. La détermination se lit sur le visage du Marshall, comme la résignation sur celui de Quinn. Un des meilleurs de la décennie 50/60.
Je ne l'avais pas revu depuis longtemps..... Quelle maitrise , toute la belle époque où le western n'est qu'un décor prétexte à une situation dramatique et forte en psychologie.... Pas de chevauchée ici , ni de fusillade ni de mauvais indiens, c'est même un film précurseur dans l'antiracisme , et une bonne partie se déroule presque en temps réel . Le suspense est palpable jusqu'au dénouement.
Le film bénéficie d'une interprétation remarquable de Kirk Douglas et d'Antony Quinn qui permet de faire oublier l'invraisemblance du scénario. On passe un bon moment malgé une bande Originale qui ne colle jamais aux scènes du film et devient parfois ridicule, et des personnages unidimensionnels qui gènent la progression de l'intrigue. Le dénouement ultraclassique finit de clore ce tour de piste qui aurait pu se révéler plus intéressant si l'intrigue de départ et la psychologie des personnages avait évolué seulement d'un iota au cours de l'action. Mais on reste du début à la fin au même endroit, dommage. Les décors de la ville ont été spécialement construit pour l'intrigue, car une voie de chemin de fer qui passe au plein milieu d'une ville de l'ouest est tout à fait surréaliste. Les gares sont engénéral en dehors de la ville, car la suie était à cette époque très génante.
Des Westerns, je n'en regarde que très peu. Je n'irai pas jusqu'à parler d'aversion pour le genre, mais pas loin. Surtout lorsqu'ils optent pour un classicisme complet. Comme c'est le cas pour ce "Dernier train de Gun Hill", titre majeur du genre alors à son apogée à la fin des années 50. Séance finie, bien sûr, je retiens quelques passages intéressants. Comme la fusillade ou l'incendie de l'hôtel ou encore l'entêtement du personnage du shérif, mais je me dis que le film vaut surtout pour la confrontation entre ses deux acteurs principaux : Kirk Douglas et Anthony Quinn, rien que ça. Les deux, tout en gueule et rivalisant de charisme. Pour ma part, ma préférence va au second, n'étant pas fan de l'homme à la fossette. Sans pour autant discuter ses talents d'acteur. Je n'ai malheureusement pas grand chose à dire de plus. Ça ne m'a ni gonflé, ni passionné.
Le film entre très vite dans le vif du sujet avec un drame violent et bien que ce soit hors champ la séquence instaure un malaise n'en reste pas moins un moment terrible. Le shérif Morgan part aussitôt traquer les coupables avec deux indices, une selle unique et une cicatrice sur le visage d'un des tueurs. Donc aussitôt on sait qui est le coupable, et comment Morgan/Douglas va pouvoir les approcher et les retrouver. Ce n'est nullement un soucis, dans la grande majorité des films on sait que le héros va forcément gagner, mais c'est le cheminement qui y mène qui nous tient au siège, la mise en scène et le talent des acteurs faisant le reste. L'intrigue tient surtout sur deux paramètres, le lien père-fils Belden où comment un père sait qu'il a un fils pourri-gâté à claquer mais qu'il aime et qu'il protège malgré tout, puis un face à face entre vieux amis qui ne peut résister à un tel drame. Effectivement il manque à ce film un scénario moins basique mais John Sturges reste un des meilleurs spécialiste du genre et assure un western dense, solide et efficace dans un ensemble parfaitement orchestré. Sans temps mort, sans idylle parasite et surtout mettant en valeur un face à face qui tient toutes ses promesses. Un très bon moment. Site : Selenie.fr
Ici la tragédie hante le film par sa sauvagerie. Quel western dur et formidablement tendu. Que seraient ces films sans ses acteurs qui sont l'incarnation d'un mythe aussi glorieux. KD vengeur par sa droiture et malheureux par son destin face à un Quinn qui admet la lâcheté de son fils mais fera tout pour le sauver. Puissant et captivant par son thème révoltant mais fabuleux dans la terrible résolution qui sonne au final comme un échec. Excellent
Un excellent Western par un des grands artisans du genre. J’ai été vraiment pris par cette histoire de vengeance et/ou de justice. S’il est assez binaire au niveau du traitement de ses personnages à savoir le bon d’un côté, les méchants de l’autre, mais la manière de montrer comment la vilenie se transmet et se propage est intéressante. On a de grands décors, une belle tension et surtout un superbe duel d’acteur charismatiques. Je ne suis pas un grand fan de western classique mais j’ai trouvé que celui ci avait pleins de petites choses qui le rendent remarquable.
La femme du shérif a été violée et tuée. Et celui-ci a soif de justice. Malgré quelques longueurs, un bon western qui vaut surtout pour la confrontation Kirk Douglas/Anthony Quinn.
Efficacement resserré ce western fait l'éloge de la figure inébranlable du shérif incorruptible, opposé à un ancien frère de sang devenu hors-la-loi tyrannique, oublieux de la justice pour protéger son méprisable fils. S'appuyant sur le face-à-face viril entre les charismatiques Kirk Douglas et Anthony Quinn, la narration use de certains stéréotypes du genre (la femme du saloon qui s'amourache du beau ténébreux mystérieux, le racisme endémique envers les Indiens, le complice malhabile, la ville rebelle à l'autorité...) mais assume pleinement son affiliation, tant par la réalisation que la musique ou l'ambiance si emblématiques. Un plaisant moment dans la chaleur du grand Ouest!
Un western assez simple et très classique mais néanmoins efficace et agréable. Il n'est pas très long, l'intrigue va droit à l'essentiel et le dénouement à peine original n'est pas très surprenant. Il manque un petit quelque chose pour qu'il nous marque l'esprit. Film du dimanche après-midi à savourer sans se prendre la tête.