The Phoenician Scheme
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137 critiques spectateurs

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Ufuk K

566 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 mai 2025
"The Phoenician Scheme" en compétition cette année au festival de Cannes, mal noté par les spectateurs est une comédie noire qui m'a laissé de marbre. Il est vrai que le réalisateur américain Wes Anderson propose aux spectateurs une histoire trop centrée sur elle-même, partant dans toutes les directions, ce qui la rend difficile à saisir. Au final, j'ai ressenti de l'ennui en observant le parcours de ses personnages, pourtant hauts en couleur, soutenus par un casting prestigieux (Benicio del Toro, Tom Hanks, Scarlett Johansson, Benedict Cumberbatch, etc.) et un univers kitsch et coloré, toujours appréciable chez le réalisateur. Finalement, c'est la déception qui prédomine.
Guillaume L.
Guillaume L.

25 abonnés 90 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 juin 2025
Vu au festival de Cannes 2025.
Je crois que je commence doucement à me lasser du cinéma de Wes Anderson à mon plus grand regret... J'avais déjà un avis mitigé sur Asteroid City, et ce Phoenician scheme ne me réconcilie pas vraiment avec l'écriture et la mise en scène de Wes Anderson dont j'aimais pourtant beaucoup certains de ses anciens films.
L'esthétique est là, même si quasi identique à celle de Asteroid city, et il s'amuse avec un format un peu spécial, entre le 4/3 et le 16/9. Wes Anderson joue avec le cadre, dans chacun de ses plans, le 16/9 apparaît dans une fenêtre, un tableau, etc.
mais cela ne suffit pas. Le scénario est bavard et les personnages semblent posés dans des décors fabriqués pour chaque scène sans qu'il y ait vraiment de corps à l'histoire. On ne s'attache pas aux personnages et le film semble long, voire gênant parfois dans son burlesque qui ne fait pas toujours mouche...
Le casting est là aussi, mais pourquoi, la question se pose...
Guiz Mo
Guiz Mo

8 abonnés 27 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 juin 2025
Un film un peu comme une expérience, une immersion dans l’univers caustique et déjanté du réalisateur. C’est mon premier Wes Anderson et j’ai trouvé ça très réussi, original et d’une drôlerie vivifiante. Cette forme d’humour très décalé me parle. Le rythme, la photographie, les personnages.. tout est riche, original, bien mené. Une expérience savoureuse même grisante.
Housecoat
Housecoat

133 abonnés 393 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 mai 2025
C'est mort. Wes Anderson s'est enfermé dans une routine dont il ne pourra sortir que grâce à un sursaut de conscience. Je crois qu'il a fait le tour du sujet, ses films ne sont plus que des coquilles qui sassent et resassent indéfiniment les mêmes thèmes et les mêmes visuels. Ce n'est pas mauvais, les intentions sont mêmes bonnes, mais ça n'a plus rien d'exceptionnel, c'est passager, parfois rigolard mais passager.
capirex
capirex

127 abonnés 494 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 31 mai 2025
Assez déçu pourtant Wes Anderson est un réalisateur dont j'apprécie le travail mais déjà pour une sombre histoire de sous-titres assez difficile à lire mais aussi à cause d'une intrigue quasi incompréhensible je n'ai pas vraiment apprécié ce film !
Par contre le Casting est absolument génial et c'est régal de reconnaître la pléiade de Stars qui se trouve dans cette réalisation !
Tumtumtree
Tumtumtree

188 abonnés 546 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 29 mai 2025
Wes Anderson lasse visiblement et la note plonge. Pour ma part, je reste séduit par sa capacité à explorer son esthétique en en révélant des aspects nouveaux. Ici c'est particulièrement le cas des comédiens, Benicio del Toro en tête. Il n'est pas facile de traduire par écrit la variation qu'opère ici Wes Anderson. Quelque chose se joue dans la façon dont les acteurs sont mis en espace et donc la façon dont les personnages interagissent. La première scène entre le père et la fille est de ce point de vue très réussie. La suite reste continuellement inventive. Notamment le très beau moment avec Riz Ahmed qui a une présence folle à l'écran.
On lit partout que le scénario est trop compliqué et qu'on n'y comprend rien, mais c'est absurde. Tout est fondé sur un McGuffin à la Hitchcock... on se fiche complètement de cette histoire d'argent et personne ne vous demande de la comprendre... c'est juste un prétexte pour aller d'une étape à l'autre. L'ensemble est fondé sur la relation père fille, traversée d'une interrogation sur la mort et sur la religion.
Le film est très plaisant, du début à la fin. Cependant jamais il ne m'a semblé atteindre ces moments de grâce qu'on voit régulièrement chez Wes Anderson : la scène de retrouvailles entre frère et sœur dans La famille Tenenbaum, la scène des fonds marins dans Steve Zissou, celle du loup dans Mr Fox, celles de l'extraterrestre dans Asteroid city, etc. Peut-être faut-il le voir deux fois pour apprécier davantage.
tupper
tupper

158 abonnés 1 455 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 29 mai 2025
La mise en scène est toujours aussi esthétique mais elle est devenue prévisible et ne peut plus suffire à faire un bon film. Du coup quand le scénario n’a que peu d’intérêt et semble juste se reposer sur un enchaînement de sketchs prétexte à un défilé de stars, bien le film devient pénible à suivre. On attend l’issue quelle qu’elle soit avec impatience.
islander29

947 abonnés 2 464 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 mai 2025
J’ai apprécié ce film et son défi à l’intelligence du spectateur, j’avoue avoir plané un peu sur les détails, mais la texture du film m’a plu ( spoiler: un discours sur la politique, l’économique et le religieux) au travers des projets économiques d’un grand Benicio del Torro….
Les dialogues sont essentiels dans le film, presque une voix off, et sont à mi chemin entre la littérature et le matérialisme, je n’en ai lâché aucun du début à la fin, et ces dialogues sont la vraie récompense du film..L’aspect formel
se répétant toujours chez Wes Anderson….Ne rater pas le générique de fin, spoiler: avec le tube de Bach ( que ma joie demeure)
….Il résume bien l’esprit du film où l’économique se défausse sur le spirituel….Incertain durant le film, j’ai au fond beaucoup aimé cet essai, avec pléthore de stars ( Matthieu Amalric, Scarlet Johanson et j’en passe)…..Si vous aimez ce réalisateur vous ne devriez pas être déçu, précaution «  amenez vos neurones », c’est sans doute son film le plus intellectuel et c’est une qualité ici…..
ToulouseEvents
ToulouseEvents

41 abonnés 74 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 mai 2025
On retrouve EXACTEMENT l’univers de Wes Anderson: cadrage réglé au millimètre, richesse des décors et des accessoires, des formes et des lignes partout. Casting de dingue pour un scénario à tiroirs. Le seul bémol : il faut s’accrocher pour ne pas perdre de vue et comprendre le projet pharaonique de Korda, qui est en partie d’assurer un héritage à sa fille.
Bart Sampson

384 abonnés 774 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 mai 2025
Depuis ses deux derniers films j'ai perdu la curiosité de cinéphile pour les sorties des films de Wes Anderson. Je suis quand même allé voir " the phoenician scheme" visuellement très abouti mais au scénario en roue libre et qui semble surtout être un jouet pour son réalisateur qui se fait clairement plaisir à tester des idées assez loufoques mais qui finalement nous laissent sur le côté... dommage car on aimerait bien aimer ce type de film. Michel Gondry dans un autre style a réussi à garder cette magie sur sa filmographie...
Yves G.

1 652 abonnés 3 693 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 2 juin 2025
Zsa-Zsa Korda (Benicio Del Toro), un richissime capitaine d’industrie, défie les innombrables tentatives d’assassinat perpétrées contre lui par ses concurrents, pour mener à bien un ultime projet. Sa fille unique (Mia Threapleton), à laquelle il vient de léguer sa fortune, et un répétiteur norvégien (Michael Cerra) l’accompagnent dans ce périlleux voyage.

Le dernier film de Wes Anderson fait beaucoup parler de lui dans une actualité cinématographique en pleine dépression post partum après que le rideau de Cannes s’est baissé. "The Phoenician Scheme" y était d’ailleurs en compétition officielle ; mais l’affiche du film n’évoque même pas cette sélection prestigieuse, la renommée du réalisateur lui assurant à elle seule une publicité suffisante.

Une exposition passionnante est actuellement consacrée à la Cinémathèque française au jeune génie texan, aujourd’hui âgé de cinquante-six ans déjà. Courez la voir si vous avez vu (et aimé) "The Grand Budapest Hotel", "Moonrise Kingdom" ou "À bord du Darjeeling Limited". Vous y verrez des croquis dessinés de la main du réalisateur, des costumes, des accessoires originaux…

J’ai lu sous la plume de la critique qu’après le trou d’air de ses deux derniers films ("The French Dispatch" et "Astéroid City"), Wes Anderson était revenu à son meilleur niveau. Certes – mais cela ne nous étonne plus – chaque plan, parfaitement millimétré, aux couleurs parfaitement harmonieuses, à l’éclairage parfait, constitue une œuvre d’art sur laquelle on aimerait s’arrêter. Mais la succession d’images parfaites ne suffit pas à faire un film.

Je fais à Wes Anderson depuis quelques films le même reproche bien sévère : il m’ennuie. Ces scénarios tintinesques n’ont aucun enjeu, aucun rythme, sinon celui de la répétition lassante des mêmes sketches d’une dizaine de minutes chacun qui sont l’occasion d’une (trop) courte apparition d’une des stars qui, au fil des films, s’est ajoutée au tableau de chasse impressionnant de Wes Anderson : Tom Hanks, Mathieu Amalric, Scarlett Johansson, Benedict Cumberbatch…. Sont intercalées entre ces saynètes d’autres en noir et blanc pendant lesquelles le héros, en état de mort clinique, comparaît devant un tribunal céleste, nouvelle occasion de donner une scène à quelques stars qui ne trouvaient pas leur place ailleurs : Willem Dafoe, Bill Murray, Charlotte Gainsbourg….

Mais il est un reproche plus grave encore que j’adresse au cinéma de Wes Anderson depuis "The French Dispatch" : son refus revendiqué de toute psychologie et, par voie de conséquence, l’absence de toute émotion qu’il suscite. Ses personnages bédéesques (bédéiques ? bédéistiques ?) ne sourient pas, ne pleurent pas. Ce sont des poupées de son qui s’agitent dans des décors aussi parfaits soient-ils.
Jean N.

303 abonnés 655 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 28 mai 2025
Vu à CANNES (parceque j'y étais tenu ....) mais bon , j'ai eu l'impression d'être dans le jour de la marmotte et de ne pas avoir quitté la salle de l'an dernier avec "Astéroid City" ; il est un peu rayé le père Wes , c'est encore pareil !!!*Même image , même acteurs et même loufoquerie !!
Scénario incompréhensible pour moi pauvre mortel sans aucune culture et ennui assuré si l'on est pas bobo critique mondain ...
Le_Général
Le_Général

63 abonnés 178 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 mai 2025
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Le sable est trop propre. Les ombres sont millimétrées. La tristesse est teintée de lavande, et même la mort a un sens du cadre. Dans The Phoenician Scheme, Wes Anderson déracine encore ses marionnettes articulées pour les planter dans une fable qui sent la colle forte et les encres au plomb, mais cette fois, l’horloge suisse perd le nord. Il y a Benicio del Toro, en magnat philosophe qui vend des pipelines imaginaires dans un désert qui ressemble à une boîte à musique déshydratée. Il y a Mia Threapleton, fille de, mais ici fille de, aussi, tentant de comprendre ce que son père cache dans ses lunettes fêlées. Il y a Michael Cera qui collectionne les scarabées pour oublier sa guerre intérieure, Bryan Cranston qui commente les drames depuis une cabine radio en orbite, et Scarlett Johansson qui flotte, spectrale, comme une aquarelle diluée sur un mur trop sec. Tout est là : travellings latéraux, palettes sucrées, symétries chirurgicales, dialogues décalés, solennels comme des poèmes d’enfant malades. Tout est trop là.

Le film, dans sa mécanique horlogère, finit par suinter l’épuisement. L’humour pince-sans-rire devient spasme, l’émotion s’effiloche dans le formol. On n’y croit plus tout à fait, à cette fresque de conspirations géopolitiques et de névroses familiales cousues d’or et de carton. Il y a bien un éclat, un frisson, un plan qui nous suspend. Mais tout semble figé dans une perfection éteinte, comme si la mise en scène avait gagné contre le vivant. C’est beau, certes, mais comme un musée en apnée.

Alors on admire, mais on n’éprouve pas. On applaudit la forme et on oublie le cœur. Anderson signe ici son propre palimpseste : une lettre d’amour à lui-même, envoyée sans adresse, ni timbre, ni destinataire. Une odyssée pastel, où le fond se dissout sous le vernis. Note : 10 sur 20
Michel C.

316 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 mai 2025
Compliqué de livrer un avis un petit peu étayé pour le dernier "Wes Anderson" pour The Phoenician Scheme". Très déstabilisant, le spectateur doit s' accrocher farouchement pour essayer de suivre la mise en scène, pour le peu "originale" de cette comédie. J' ai à la fois adoré certaines scènes extraordinaires et été complètement ahuri négativement sur d' autres. Pas sur de comprendre, certains disent "ce n' est pas grave" .... moi j' aime bien quand même....Tenter de suivre les différentes composantes façon puzzle du projet pharaonique de Korda, relève du parcours du combattant, mais si vous avez aimé « The Grand Budapest Hotel » ou « Asteroid City », tout va bien ! Sinon, vous allez vous ennuyer sérieusement. Et ceci malgré des « geules » de cinéma telles « Benicio Del Toro » dans Zsa-zsa Korda ou Tom Hanks et Mathieu Amalric….Une photographie trop propre, trop lisse, comme venue d’ ailleurs, et un scénario plus impénétrable qu’une boîte de « lego » renversée, des suites de sketches sans liaison, constitueront un handicap que beaucoup jugeront trop élevé….. !!**
Pierre Kuzor
Pierre Kuzor

137 abonnés 407 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 3 juin 2025
Ai vu « The Phoenician Scheme » de Wes Anderson qui a été présenté au Festival de Cannes 2025 dans la sélection officielle. Comme d’habitude on est époustouflé devant la précision des cadres du réalisateur mais très vite on fait une overdose de symétrie. On est médusé devant les mouvements de la caméra qui jouent en permanence avec la chorégraphie des déplacements des acteurs mais au bout d’un moment on comprend que cette technicité ne mène nulle part. On est ébahi devant le casting du tout Hollywood (Benico del Toro, Tom Hanks, Scarlett Johansson, Billl Murray, Benedict Cumberbatch) et quelques français (Mathieu Amalric, Charlotte Gainsbourg) mais au bout de 20 minutes on sature de ses visages impassibles. Par contre on perçoit très vite qu’on ne comprendra rien au scénario, je n’essaierai donc même pas de résumer le synopsis. Une série de sketchs dans des décors ahurissants et opératiques bien sûr que cela peut faire du cinéma… mais en aucun cas celui-ci ne me touche. Trop fabriqué, trop froid, trop maniéré, trop attendu et surtout auto-caricatural. Ce film m’a fait penser aux dessins d’Hergé qui m’ont toujours laissés circonspect car sans âme, sans vie. Si l’on ne fait pas parti du fan club de Wes Anderson, « The Phoenician Scheme » ne laisse aucune chance de vous prendre par la main et de vous initier à cet univers aseptisé et ripoliné. Indéniablement un objet original de cinéma, un mais tout aussi expressif qu’une nature morte.
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