La Strada
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49 critiques spectateurs

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chrischambers86

15 031 abonnés 12 702 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 11 juillet 2019
L'un des films clès du cinèma italien...voire du cinèma tout court! Avec "La strada" mais aussi avec "I vitelonni", Federico Fellini montre à l'èvidence le poids de la conscience à travers la structure du mèlodrame! L'humanisme qui avait jusque là dominè le cinèma nèo-rèaliste semblait dèsormais conduire à une impasse, ce que le cinèaste comprit très vite! Fellini choisit alors de suivre une voie plus personnelle, lui permettant de mieux exprimer son univers intèrieur avec deux acteurs magnifiques! C'est ainsi qu'en 1954, il rèalise l'une de ses plus belles oeuvres dont la nouveautè stupèfia le public de l'èpoque et valut à "La strada" d'être saluè comme un vèritable chef d'oeuvre d'originalitè! Certains ont cru discerner dans ce film une critique indirecte du monde du spectacle, ce qui n'est pas èvident! Fellini n'ètait pas vraiment un auteur à clès mais plutôt une sorte de poète pour qui l'instinct ètait fondamental! Anthony Quinn en forain ambulant et robuste, Giulietta Masina en femme pauvre et naïve et l'inoubliable thème intrumental, celui jouè à la trompette, de Nino Rota! Rien que du bonheur...
Dora M.
Dora M.

68 abonnés 524 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 13 octobre 2019
C’est fou comme ce classique ne m’a pas emballée... J’ai dû passer à côté mais je trouve qu’il a extrêmement mal vieilli. Anthony Quinn (Zampano) est crédible mais j’ai trouvé catastrophique l’actrice qui joue Gelsomina, elle surjoue complètement, et j’avoue que son interprétation a participé au fait que je ne suis pas rentrée dans cette histoire. On suit deux artistes de rue qui sillonnent les routes pour gagner un peu d’argent. Lui est rustre, elle gentille mais un peu simple d’esprit. Ils sont attachés l’un à l’autre mais sans savoir l’exprimer.
Sur le papier c’est une belle histoire (la fin est d’ailleurs jolie), mais globalement il ne se passe pas grand chose, on tourne un peu en rond mis à part dans les 20 dernières minutes. Les dialogues et les situations ne sont pas crédibles. Peut être une des scènes les plus gênantes : lors d’un spectacle en pleine rue, Zampano introduit le numéro aux spectateurs en leur précisant qu’ils vont mourir de rire, le spectacle est au final d’une « non drôlerie » absolue (et ce n’est pas voulu car la foule a l’air ravie)...
Bref je n’ai malheureusement pas aimé.
Shawn777

666 abonnés 3 610 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 décembre 2019
Ce film, réalisé par Federico Fellini et sorti en 1955, est très bon ! Cela fait bien longtemps que je devais voir un film de ce grand réalisateur italien et j'ai commencé par celui-ci, chose que je ne regrette pas, car j'ai beaucoup apprécié et été assez étonné. Effectivement, le synopsis m'intéressait mais j'avais peur d'en être vite lassé, ce qui n'a pas du tout été le cas. De plus, je ne suis pas un fan de cinéma italien, surtout après vu quelques films de Pasolini qui ne m'ont pas donné envie de continuer dans cette direction. Le film nous conte les aventures d'une jeune fille, vendue par sa mère à un artiste itinérant. Encore beaucoup influencé par le néoréalisme italien, le réalisateur nous dépeint le quotidien de ces deux personnages qui est loin d'être facile, surtout pour Gelsomina qui a perdu ses repères du jour au lendemain. Malgré un rythme assez lent, on ne s'ennuie pas, enfin si on adhère à l'histoire bien-sûr, et la fin est d'ailleurs assez surprenante et correspond bien au ton général donné par le film. Du fait que nous ayons des "restes" du néoréalisme, nous avons donc à travers tout cela bien évidemment un discours social et notamment certains messages concernant les artistes de cirque. Ce qui est intéressant également, c'est que le film peut tantôt être touchant et drôle, notamment en ce qui concerne la relation entre les deux personnages principaux, qui est par ailleurs très bien écrite, et tantôt très dramatique avec des scènes assez dures et crues. Les images sont quant à elles très bonnes, de même que la mise en scène. Du côté des acteurs, nous avons principalement Anthony Quinn, Giulietta Masina et Richard Basehart qui jouent très bien. "La Strada" est donc une très belle découverte qui me donne envie de continuer dans la filmographie de Fellini et dans le cinéma italien en général.
Benjamin A

752 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 mai 2017
C'est avec La Strada que Federico Fellini connaîtra son premier succès international, oeuvre dans laquelle il met en scène le parcours d'une jeune fille vendue par sa famille très pauvre à un lutteur de foire.

À partir de ce point de départ, le cinéaste italien dresse le portrait de ces deux personnages où il opposera la brutalité et force de Zampano à l'innocence et fragilité de la jeune Gelsomnia. Deux visions qu'il n'hésite pas à pousser vers la caricature pour mieux en faire ressortir la force et l'émotion, ce qu'il fait merveilleusement, sans pour autant tomber dans la facilité ou le misérabilisme mais toujours avec justesse et intelligence.

C'est surtout autour de Gelsomnia qu'il va braquer sa caméra où, comme pour elle, il va nous faire passer par tout un panel d'émotion, de la tristesse à l'intensité du cirque et de la vie sur la route en passant par la joie éphémère. D'ailleurs, l'émotion passe autant par les gestes et regards que les mots et Gelsomnia est tout le long inoubliable, que ce soit avec ses expressions enfantines ou ses traits rappelant Chaplin. Fellini donne à son oeuvre une dimension humaniste, poétique, intemporelle, puissante et mélancolique et jette un regard tendre sur elle. Le cinéaste italien bénéficie aussi de la magnifique partition de Nino Rota, sublimant chaque image du récit.

L'histoire est assez simple mais touchante, Fellini trouvant toujours le bon équilibre entre les tons et sachant nous immerger sur les routes aux côtés des protagonistes. L'intrusion de certains personnages autour d'eux deux est toujours bien géré, sachant toujours faire rebondir l'histoire pour accentuer l'émotion et son étude riche, et fine, de l'âme humaine. De nombreuses scènes sont d'une force incroyable, que ce soient les regards de Gelsomnia ou les sanglots solitaires et bouleversants de Zamparo sur la plage. L'oeuvre tient aussi sur les épaules d'acteurs merveilleusement dirigés, que ce soit un imposant et charismatique Anthony Quinn, la frêle et touchante Giulietta Masina ou Richard "Le fou" Basehart.

C'est une oeuvre d'une infinie tristesse, mélancolie et humanisme que Federico Fellini met en scène avec La Strada, un film inoubliable porté par d'excellents interprètes et dont chaque image se révèle riche et émouvante.
Zakaria B.
Zakaria B.

15 abonnés 26 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 1 juin 2021
Ce film est d'un ennui.. L'actrice principale est insupportable, c'est très mal rythmé. Clairement pas mon genre.
SociN
SociN

13 abonnés 632 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 23 février 2016
Un film qui a mal vieilli : entre une Chaplin au féminin (on peut presque couper le son et se croire dans un muet), une brute sans âme et un fou, le film a beaucoup de mal à s'installer. On enchaîne des scènes sans grand intérêt. Seule la dernière demie-heure relève un peu le niveau. Reste une belle description de la misère d'après guerre et de la solidarité.
Alasky

396 abonnés 3 836 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 1 juin 2022
Un film empreint de mélancolie et de nostalgie, La Strada est une oeuvre qui a, il faut bien l'avouer, énormément vieilli... Quelques scènes restent belles, mais pour ma part j'ai trouvé l'ensemble du film d'un ennui mortel et les personnages insupportables. La musique est quant à elle magnifique.
SB88
SB88

26 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 13 juin 2022
Lui est avaleur d'épées itinérant, elle est une jeune pauvre naïve et sans apprentissage. Ils vont devoir cohabiter pour vivre.
L'image et les coloris noirs/blancs sont magnifiques. J'ai apprécié l'histoire au début mais je m'attendais à une évolution des personnages spoiler: moins dramatique

3,5/5
Charlotte28
Charlotte28

156 abonnés 2 255 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 11 février 2023
Fort vieilli tant dans la forme ou les thématiques que surtout dans le jeu théâtral soulignant l'aspect élégiaque, ce drame de la solitude s'incarne avec force dans le visage enfantin, triste, éperdu de Giulietta Masina, impériale de douleur contenue. Malgré sa présence, il est difficile de s'immiscer dans ce quotidien morose ou artificiel selon les personnages, d'autant que la dimension lacrymale attendue est bien trop appuyée. Un mélodrame désuet.
Roub E.

1 126 abonnés 5 120 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 septembre 2023
Gelsomina est vendu par sa Mere à Zampano un saltimbanque ambulant qui va la brimer. Il y a dans la Strada une douce mélancolie qui fait merveille. On nous montre des personnages qui subsistent dans une misère qui ne laisse pas la place pour les sentiments. Et ces sentiments réprimés rongent les protagonistes de l’intérieur comme une maladie. Porté par les interprétations de Giulietta Masina et d Anthony Quinn qui font exister deux personnages à la douleur de vivre intemporelle la Strada est un film qui a gardé toute sa beauté en évoquant des sentiments universels.
ManoCornuta

318 abonnés 2 958 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 24 mars 2022
Il faut bien l'avouer, je ne suis pas entré dans le film. A qui la faute, si ce n'est à Fellini et son style si particulier, qui m'a bien plu dans d'autres cas mais pas ici: la mise en scène n'est pas spécialement laide (il y a de belles idées), mais le rythme quasi absent, les personnages qui fonctionnent plus en mimiques qu'autre chose, l'enjeu de l'histoire qui est plutôt faible, et les péripéties convenues. Peut-être faudra-t-il lui redonner une chance un jour, comme pour d'autres films, mais ce premier visionnage ne m'a clairement pas emballé.
Romain Z
Romain Z

14 abonnés 246 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 décembre 2020
Vu il y a longtemps et passé à coté de cette petite merveille, redécouverte ce mois- ci.
Fellini dans le sillage de Rossellini, dans une veine plutôt néo-réaliste pose un regard d'une grande justesse sur ce petit peuple d'Italie aux prises avec ses stratégies de survie, mais s'annonce çà et là avec la tentation de l'exubérance et de la démesure portée par le Cirque , les marques esquissées de l'univers fellinien des chefs d'œuvre à venir.
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

54 abonnés 3 253 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 janvier 2025
Mi-artistes forains, mi-vagabonds, Zampano et Gelsomina arpentent les routes italiennes et gagnent quelques sous au hasard de représentations médiocres. Achetée par Zampano et soumise à sa brutalité fruste, Gelsomina est une touchante femme-enfant, romantique et rêveuse, qui semble échappée du cinéma muet tant la physionomie que lui prête l'étonnante Giulietta Masina indique, plus que des paroles, ses peines, ses (petites) joies et ses surprises.
L'adorable composition de Giulietta Masina fait d'ailleurs pour beaucoup pour le charme du film. Du duo hétéroclite qu'elle forme avec l'athlétique Anthony Quinn émane une humanité émouvante, à mi-chemin entre le drame néoréaliste et le conte triste. Les expressions tragi-comiques de la comédienne et les bougonneries de Quinn caractérisent deux personnages inoubliables; ils sont à la fois pathétiques dans leur voyage vers nulle part, que Gelsomina entreprend avec espoir mais dont Zampano n'attend rien, et poétiques par leur existence marginale et bohème que Fellini relate avec amour et compassion.
Philippe C
Philippe C

108 abonnés 1 098 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 mars 2022
Un bon film de Fellini...près de 60 ans d'âge et qui se regarde avec plaisir. Mêlant avec brio le réalisme mis en valeur par le Noir et Blanc et le surréalisme des situations, en particulier le premier rôle féminin, sorte de clown lunaire, le film traite de le la difficulté pour un homme fruste et macho de se laisser aller à ses sentiments.
Eowyn Cwper
Eowyn Cwper

142 abonnés 2 040 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 décembre 2019
Le spectacle de rue, c’est un thème fétiche chez Fellini ; un thème un peu chiche pour une bonne part du monde du cinéma de l’époque, aussi. Difficile à produire, le film bénéficie d’un Anthony Quinn qui ignorait tout du réalisateur & dont l’agent suspicieux a refusé un salaire basé sur un pourcentage des recettes ; ironiquement, l’acteur y a perdu de l’argent comme son personnage y perdra la joie de vivre. Une joie un peu âpre, même si pas autant qu’un doublage en italien qui passe très mal.

L’exploitation des plus faibles dans l’art itinérant contient une ironie qui n’allait pas s’arrêter à l’obtention du tout premier Academy Award pour un film en langue étrangère : avant de devenir le film favori du pape François, La Strada est un questionnement sur la tolérance. Est-ce tolérer que d’accepter les faiblesses de celui qu’on exploite ? Ou ”celle”, en l’occurrence : Giulietta Masina, la femme de Fellini (ç’a rassuré les producteurs), joue le rôle exténuant d’une simple d’esprit. Elle doit faire attention à ne pas comprendre ses propres sentiments pendant que son exploiteur fictif, drama Quinn, ne comprend le siens que trop bien & les a refoulés pour cette raison.

Là où le monde (intra & extra pelliculam) voyait une pauvresse & un méchant, Fellini pose la question autrement : comment faire que l’un se révèle dans les yeux de l’autre ? Rien ne sera dès lors plus très clair : se tenant à l’écart de clichés qu’on n’avait pas encore inventés, le régisseur parle à chacun de ses deux personnages : d’une part, il fait appel à la perspicacité de celle qui n’en a supposément pas, & d’autre part à ce que ressent celui qui refuse d’exprimer le fond de sa personne. Une profondeur qui rejaillit de protagonistes dont chaque image témoigne de l’incroyable plénitude.

Évidemment, cela provoque du conflit, & si ses fondements sont rattrapés au vol par l’écrémage d’un mélange savant, ses axiomes s’imposent un peu fort. Je pense que là aussi, Fellini était trop en avance sur son temps pour qu’un peu de sa précipitation ne survive pas jusqu’à un visionnage 65 ans plus tard.

Mais qu’à cela ne tienne, le tour de passe-passe est enclenché : remords et malheur seront les produits abrasifs d’une œuvre aux fantastiques éclairages parcourant les routes en quête de la plus belle des anti-histoires d’amour.

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