Fight Club
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608 critiques spectateurs

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L?c!s_H00d
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202 abonnés 394 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 2 juillet 2015
"Fight Club" est pour l'instant mon film favori. Une œuvre fracassante et fascinante dénonçant la société de consommation. Un sujet puissant et coup de poing dirigé de main de maitre, cela ne peut que donner un chef d'œuvre absolu. David Fincher nous livre son meilleur film avec des acteurs au meilleur de la forme. Brad Pitt est exceptionnel, Edward Norton grandiose et Helena Bonham Carter sublime. La mise en scène de mon réalisateur préféré est elle aussi sublime. De nombreuses références, plusieurs mises en abîme et une réalisation ultra léchée forment ce long-métrage choc et provoquant. L'histoire est passionnante et nous livre une série d'évènements surprenant jusqu'au twist final inattendu à couper le souffle. Cette parfaite adaptation du livre culte de Chuck Palahniuk est d'une puissance dévastatrice ! L'humour noir et la violence physique s'entrechoquent au fur et à mesure que notre narrateur nous décrit toute cette imprévisible aventure. L'atmosphère est pesante et noire mais quant elle est efficace, cela marche à merveille sous une mise en scène fantastique. Cette remise en question de l'Homme nous montre les aspects de la vie sous un autre angle ; aborde des sujets controverses ; traite des thèmes difficiles à la perfection.
Bref, ce bijou corrosif du Cinéma est à découvrir sans plus attendre !
chrischambers86

15 057 abonnés 12 709 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 octobre 2019
D'une fabuleuse imagination visuelle, David Fincher signe une plongèe dans l'esprit complètement dèmente avec des Tyler Durden subliminaux où tout n'est finalement qu'illusion! La mise en scène est d’une virtuositè redoutable, le scènario, aussi brillantissime soit-il, n'est jamais rèduit à un jeu de l'esprit gratuit, même s'il demande au spectateur une attention soutenue pour en dèchiffrer les arcanes! La musique des Dust Brothers est ènorme et les acteurs sont èvidemments remarquables, en particulier Edward Norton qui endosse une double personnalitè! il faut le voir se frapper lui-même dans une scène renversante ("Je suis la vengeance narquoise de Jack"). Avec ègalement la mèconnaissable Helena Bonham Carter alias Marla Singer la grande touriste qui fume clope sur clope, dont certaines de ces phrases relèvent ici du sport verbal ("C'est ici les cancers"). Au niveau philosophique, politique, Tyler Durden reprèsente dans "Fight Club" l'èlan nietzschèen vers l'idèe de nihilisme, mais dans son application pratique! C'est l'idèe que rien ne peut changer positivement si on n'a pas mis à bas les vieilles valeurs! De plus c'est un film que l'on peut voir plusieurs fois tout en y dècouvrant à chaque vision de nouvelles beautès (c'est drôle de le revoir du point de vue de Marla) alors même que l'on a rèussi à mettre en place les diffèrentes pièces de cet uppercut de fin de millènaire! On y perçoit surtout un vrai message, un message qui attaque un mode de vie, qui attaque un statu-quo auquel on a sacrifiè quarante ans où l'on ne peut plus aller en arrière! Et le cinèma, c'est de la mode, voyons les choses en face, mal interprètè par certains dètracteurs disant que c'ètait un film fasciste, nègatif et brutal (ironiquement, c'est beaucoup venu de la gauche rèactionnaire). Bienheureux le simple d'esprit qui critiquera ce film de Fincher en le prenant très au sèrieux! Très controversè à sa sortie, "Fight Club" n’est finalement que le portrait triste et drôle d'un vrai malade, un film de fou furieux qui restera dans les mèmoires pour longtemps comme ce final explosif avec l'inoubliable musique des Pixies, un morceau de guitare pure qui apaise avec gènie la techno des Dusties! Que dire d’autre si ce n’est que "Fight Club" ne se raconte pas, il se voit, avec un deuxième visionnage indispensable pour en tirer toute la quintessence et la complexitè...
Mr. Renton
Mr. Renton

147 abonnés 95 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 janvier 2017
Buen plus que mon film préféré. Il a eu un tel impact sur moi, il a changé ma façon de voir le monde et ma vie en général. Je ne serais pas la même personne sans Fight Club. Parce que ce très sérieusement, ce film m'a fait faire une dépression et de l'insomnie. Ça dépasse le stade de film, même si je ne suis pas d'accord sur tout la ligne avec la philosophie franchement tordue du film, il m'a réveillé cinématographiquement et spirituellement parlant. Ce n'est pas parfait, There Will Be Blood est parfait mais Fight Club m'a marqué au fer rouge.
STEPH24.
STEPH24.

23 abonnés 15 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 mai 2016
A la fois sombre et captivante cette oeuvre est une claque cinématographique !
Réalisé par le Sorcier Fincher, ce film culte nous propose une critique très virulente de la société de consommation à travers la narration d'Edward Norton. Bien qu'il soit sorti en 1999, cette satire sociale est aujourd'hui plus que jamais d'actualité. Au niveau de la réalisation c'est du grand art, l'atmosphère mêle oppression et fascination. Quand à la performance des acteurs, un seul mot : Magistral. L'intensité est poussé à son paroxysme spoiler: (scène de fin) quand Edward Norton et Helena Bonham Carter se tiennent la main tout en regardant l'explosion des bâtiments financiers
, sur un morceau de Pixies, Where is my Mind, après une telle remise en question ma réponse est : je ne sais pas.
Chevalier du cinéma
Chevalier du cinéma

268 abonnés 338 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 septembre 2014
Totalement incompris lors de sa sortie en salle en 1999, aujourd’hui adulé par les cinéphiles comme un chef-d’œuvre du cinéma, Fight Club est un des films les plus déments que j’ai jamais vu, le genre de film, qui, quand vous le voyez, vous donne ce qu’on appelle une belle claque cinématographique. Le narrateur de l’histoire, sans identité précise, vit seul, travail seul, mange seul ses plateau-repas pour une personne comme beaucoup d’autres personnes seules qui connaissent la misère humaine, morale et sexuelle. C’est pourquoi il va devenir membre du Fight Club, un lieu clandestin où il va pouvoir retrouver sa virilité, l’échange et la communication. Ce club est dirigé par Tyler Durden, une sorte d’anarchiste entre gourou et philosophe qui prêche l’amour de son prochain. Attention cette critique contient de très gros spoiler donc ceux qui n’ont pas vu le film et qui désir le voir je vous conseil de le regarder puis de revenir lire cette critique si vous le souhaitez. Sorti en novembre 1999, Fight Club fut sans doute le film le plus original et dément en cette fin de XXème siècle. Accueillit par un flot de critiques négatives, Fight Club fut qualifié entre autre de « film raté » accompagné d’une « violence malsaine », de « délires fascistes », un film « assommant » voire même « dégueulasse », bref à l’époque, le film est accueillit comme une daube. Et la malédiction ne s’arrête pas là, car le quatrième film du talentueux réalisateur rebelle et punk de l’époque qu’étais David Fincher, aujourd’hui considéré comme un grand réalisateur reconnu, fut un échec au box-office avec seulement 37 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis pour un budget de 63 millions de dollars. Le film se rattrapa heureusement à l’international pour finir avec un peut plus de 100 millions de dollars de recettes dans le monde. Comparé à la précédente réalisation de David Fincher, The Game avec Michael Douglas, Fight Club est un échec commercial. Mais grâce aux sorties DVD, ce film controversé fut vite réévalué par les spectateurs et la critique et ainsi élevé au rang de film culte par excellence, devenant ainsi une œuvre majeure de la filmographie de David Fincher. Ayant vu une majeure partie de sa filmographie : Seven, Fight Club, Panic Room, Zodiac, The Social Network et Millénium : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes, je compterais également sa série House of Cards, je peux désormais dire que Fight Club est mon film préféré de David Fincher avec son thriller culte qu’est Seven. Réalisateur passé maître dans le genre du film à la fois divertissant et prise de tête, ici, avec Fight Club, David Fincher livre sans doute son œuvre la plus complexe et dérangeante sur le plan psychologique. Adapté du roman éponyme de Chuck Palahniuk publié en 1996, Fight Club par David Fincher est une sorte de thriller philosophico-social et une œuvre existentialiste qui interroge sur beaucoup de choses, comme le travail, l’existence, le réel, la société de consommation, l’identité, la religion ou encore l’intersubjectivité. On ne s’étendra pas sur tous les sujets car étant parfois complexes à expliquer mais certains, très clairs, alerterons forcement le spectateur. D’abord, la critique qui ressort immédiatement de ce film c’est celle de la société de consommation. Par exemple, au début du film, le personnage d’Edward Norton commande tout un équipement pour meubler son appartement, signe qu’il est victime de toutes ces stratégies de vente des grandes entreprises, une critique qui est d’ailleurs bien illustrée par cette réplique : « Si je voyais une nouveauté ingénieuse comme une table basse représentant le yin et le yang, il fallait que je la possède. ». De plus, le film aborde également une critique de la publicité qui véhicule notamment l’image de l’homme idéal qui devrait être musclé, et de la femme idéale, généralement mince. Fight Club est donc bien plus qu’un simple film de « baston », c’est un film qui amène à réfléchir sur différents domaines. Le personnage le plus marquant du film, celui de Brad Pitt, représente l’anarchie, et selon lui, pour être libre et vivre pleinement, il faut rependre et passer par l’anarchie. Il créer donc un club où des hommes, victimes du mal-être de la vie, vont se battre à mains nues pour s’exprimer, retrouver leur virilité, goût à la vie et leur identité. Le film interroge sur cette notion d’identité par le biais du personnage principal de l’histoire, le narrateur interprété par Edward Norton, qui intègre le Fight Club pour toutes les raisons exprimée ci-dessus. A travers cette quête d’identité du personnage, intervient donc le thème de la schizophrénie, puisque le personnage de Norton, n’aimant pas sa vie du quotidien, s’est inventé une double personnalité, celle de Tyler Durden, avec laquelle il peut enfin faire tout ce qu’il ne pouvait faire avec sa véritable personne. D’un point de vue philosophique certains distinguent une interprétation du ça, du moi et du surmoi de Sigmund Freud. Le « moi », qui assure la stabilité du personnage, peut-être représenté par le personnage d’Elena Bonham Carter qui amène le personnage à réfléchir sur ses actes, le « ça » se retrouve lorsque le personnage rencontre Tyler et se laisse guider par ses pulsions et le « surmoi » du personnage qui est au début très fort, se retrouve dans sa vie organisée et ses amis qui n’existent que pour qu’il puisse en tirer profit, les groupes de paroles par exemple. Le film met bien en avant la composition de ce que l’on appelle le vrai soi qui comporte un soi conscient et un soi inconscient. Le soi conscient du personnage d’Edward Norton s’intéresse à ce qui est superficiel comme son appartement et ses meubles, tandis que Tyler, qui est le soi inconscient du personnage de Norton, se laisse aller à ses pulsions et au plaisir. Finalement, Tyler Durden est le côté obscur du narrateur, il représente toute sa violence, son dérangement psychologique, ses pulsions, son côté anarchique,… Le film montre également la création du personnage de Tyler dans l’esprit du narrateur au tout début du film notamment avec ses apparitions subliminales, brillante idée de mise en scène de David Fincher. Bref, Fight Club est un film avec une portée philosophique passionnante à laquelle il faudrait des heures pour y répondre précisément, c’est un film qui doit se regarder plusieurs fois pour bien repérer toutes les critiques qu’ont voulut faire passer le réalisateur et le scénariste. Mais ce chef-d’œuvre de David Fincher fut également un film révolutionnaire, tant dans son histoire avec sa narration, que dans sa mise en scène brillante. Des scènes incroyablement stylisée peuplent ce film, entre le générique survolté qui nous entraîne dans le cerveau malade d’Edward Norton, les combats ultra-violents, les images subliminales dont la dernière à la toute fin du film, les scènes en numérique filmée au ralentit, le plan final avec les tours qui s’effondrent qui font penser au attentats du 11 septembre 2001 sur le World Trade Center, le film est sorti deux ans avant le drame. David Fincher fait preuve d’inventivité dans sa mise en scène ce qui permet à Fight Club d’être aujourd’hui encore toujours aussi bluffant et ce quinze ans après sa sortie en salle, et l’on retrouve tout le style du réalisateur, notamment dans l’ambiance qui est noire, glauque et violente. Et si le film captive, c’est aussi grâce à ses acteurs, tous formidables dans leur rôles, en particulier Edward Norton qui joue à la perfection l’individu schizophrène dérangé par son double maléfique, interprété lui, par un épatant Brad Pitt qui se trouve ici dans un rôle dans lequel on le voit rarement. Fight Club est donc un chef-d’œuvre du cinéma, un film complexe avec des réflexions philosophiques notamment sur le conscient et l’inconscient, et possède des critique de l’ordre du social avec notamment celle de la société de consommation. Fight Club est un film majeur de la fin du XXème siècle : sombre, violent, humour noir redoutable, révolutionnaire par sa mise en scène, son montage et sa narration et est peut-être une œuvre en apparence divertissante mais qui dans le fond est bien plus que ça car interrogeant sur de nombreux sujets. Terminons cette critique par ce qui est sans doute la meilleure réplique du film : « La première règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club. La seconde règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club. ».
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 27 février 2015
Un de mes proches m'avait dit avoir trouvé Fight club nul et sans grand intérêt. Mais comme j'aime me faire ma propre opinion et au vu de la réputation du film, j'ai décidé de me le mater. Alors ce film m'a laissé très incertain. Le fait que Fight club n'émet pas forcément d'opinion et que ce soit au spectateur de se la faire m'a un peu dérouté. Parce que ce qui caractérise le mieux ce film, c'est qu'il est à la fois fascinant et écœurant. L'ambiance très glauque rend le film particulièrement sombre (surtout avec la ville crade et nocturne). Niveau mise en scène c'est excellent : Fincher filme toujours aussi bien, et comme à son habitude il a pris Brad Pitt, accompagné cette fois-ci d'Edward Norton. Ces deux acteurs sont très bons, mais ce sont leurs personnages qui intéressent plus que leur jeu. On a d'un côté le narrateur (qui n'a pas de nom, histoire d'accentuer le mystère) et qui est un pommé, insomniaque qui file droit dans une vie qu'il trouve inintéressante au possible, et de l'autre LE personnage du film : Tyler Durden : un personnage charismatique, crade, sombre violent, écoeurant, intéressant (tous ces adjectifs ne sont pas pour exagérer ce personnage, c'est vraiment comme ça qu'il est). Ce personnage a une philosophie intéressante : la société de consommation et le capitalisme nous détruisent, et on est possédés par ce qu'on procède, mais la façon dont il fait usage de cette philosophie est pour le moins déroutante : il fonde un club de combat hyper violent, qui est en fait une secte qui fait l'apologie du terrorisme. Et c'est le gros point qui m'a dérangé avec ce film : il est malsain. On a pas tout à fait une incitation à la violence mais on peut largement l'interpréter ainsi. C'est mis en valeur à travers le fait qu'on suive tout le temps Durden et qu'on le trouve de plus en plus fascinant et aussi du fait des combats très violents. Le gros point négatif que je trouve au film, c'est sa fin : le twist final est certes très efficace(bien que je me le sois, encore une fois, autospoilé, quel abruti), mais il est aussi assez improbable par moments ( spoiler: OK Durden est imaginaire, mais le moment où le narrateur se fait trainer par les cheveux est du coup assez peu crédible
), et je considère que ce twist aurait été plus efficace s'il avait été révélé à la toute fin du film, comme la majeure partie des twists ending. De plus la fin a tendance à trainer en longueur et partir de plus en plus dans le WTF ( spoiler: à la fin, le film devient de l'anticipation, et à la toute fin, c'est très incertain, on peutême croire que tout le film se passe dans la tête du narrateur
). De plus le personnage de Helena Bonham Carter est assez énervant et inutile (sa seule utilité est au final de se taper Durden).
Fight club n'est pas franchement un film que j'ai aimé, mais je pense qu'il est au-dessus du moyen, donc 3/5.
Un film malsain et sombre, à la morale ambiguë, à voir si vous avez acquis une certaine maturité face à la violence.
Empereur Palpoutine
Empereur Palpoutine

108 abonnés 194 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 10 février 2017
"On me demande toujours si je connais Tyler Durden".

Que dire de Fight club...
On pourrait faire une thèse sur ce film.
Tiré du roman éponyme de Chuck Palahniuk, dont il reste par ailleurs très fidèle, Fight club est unique en son genre.
Fight Club est un chef d'oeuvre du maître incontesté du Thriller coup de poing, sir David Fincher.
Le film est sombre, trash, violent, politiquement incorrect, jouissif a souhait, parfois très gore.
Tourné il y a 16 ans déjà, avant le 11 septembre 2001, Fight club célèbre l'apologie de l'anti capitalisme américain.
Bourré de répliques cultes, Fight Club est aussi une satire cruelle savoureuse de la société de consommation dans laquelle nous vivons.
Vient avec le confort de cet individualisme exacerbé, qui caractérise tant le monde occidental.
Sa fin aurait sûrement été différence, s'il avait été tourné après.
Le père spirituel de Breaking Bad décrit une société devenue malade d'elle même, comme rongée et pourrie de l'intérieur par un cancer.
Littéralement lynché par la presse lors de sa sortie, Fight club est devenu un film culte au fil du temps.
Son scénario est parfaitement écrit, rythmé à la musique splendide des Dust Brother, et à une propagande subliminale des plus recherchées.
Le casting géant nous livre un Brad Pitt qui crève l'écran dans l'un de ses meilleurs rôles : le chef charismatique du Fight Club, Tyler Durden.
Edward Norton fait un duo d'enfer avec Brad Pitt, et excelle dans son jeu d'acteur.
La belle Héléna Boham Carter complète ce trio infernal, dans son personnage complètement barré, celui de Marla Singer.
Chaque plan de Fight Club est unique en son genre, il se passe toujours quelque chose, on découvre de nouveaux détails, même après avoir visionné le film
plus d'une dizaine de fois. Le scénario possède de nombreux rebondissements qui tiennent le spectateur en halène.
Fight Club est un ovni unique en son genre, témoin de l'âge d'or du cinéma Américain (1990-2000).
Il ne nécessite ni suite ni préquel, encore moins de reboot qui viendrait salir son emprunte,
Fight Club est une oeuvre auquel il serait sacrilège de toucher.
C'est un film d'auteur comme on en fait plus de nos jours.
Il reste avec Panic Room et Seven, l'un des meilleurs films de Fincher.
Chris46

546 abonnés 978 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 août 2016
" Fight Club " film culte de David Fincher . C'est l'histoire d'un homme ( Edward Norton ) qui vit seul , travaille seul , dort seul , mange seul ses plateaux repas pour une personne seul comme beaucoup d'autres personnes seules qui connaissent la misère humaine , morale et sexuelle . Désespéré de mener une vie solitaire et sans grand but et écœurer par la société de consommation qui l'entoure et dont il fait intégralement partit il souhaiterait changer de vie et se trouvé une vrai place dans ce monde avec un vrai grand but dans la vie . C' est pourquoi il va devenir membre du Fight Club , un club de combat clandestin , où il va pouvoir retrouver sa virilité , l'échange et la communication avec les autres . Ce club est dirigé par un certain Tyler Durden ( Brad Pitt ) une sorte de gourou anarchiste qui prêche l'amour de son prochain ...
" Fight Club " est un film culte signé David Fincher . Un film qui connu un échec commercial à sa sortie en salle en 1999 et qui fut descendu par la critique . peut être trop incompris lors de sa sortie par beaucoup qui l'on juger peut être trop violent sans chercher à creuser plus loin . Mais qui , au fil des années , à conquis des générations de cinéphiles pour finir par devenir un veritable film culte . Comme quoi même les films qui connurent un échec peuvent avoir une seconde vie plus tard . L'histoire de " Fight Club " est prenante celle d'un type désespérer de mener une vie solitaire et sans grand but et écœurer par la société de consommation qui a une profonde envie de changer de vie et qui va retrouver un certain sens à sa vie grâce à un club clandestin de combat nommé le Fight Club dont il va devenir membre sous l'influence d'un mystérieux type nommer Tyler durden qui va redonner un vrai sens à sa vie . Il va alors être embarquer , au côté de Tyler Durden devenu son mentor , dans une spirale sombre de violence et d'anarchie ce qui va nous tenir en haleine du début à la fin ( grâce nottamant à une bonne touche d'humour noir ) et va donner lieu à d'excellents dialogues et à une pléiade de séquences mémorables bien barrer spoiler: (Edward Norton et Helena Bonhan Carter qui se partage les réunions anonymes auxquels ils participent , Brad Pitt et Edward Norton qui vont piquer de la graisse dans les poubelles d'une clinique de lipossusion , Edward Norton qui se fracasse la tête dans le bureau de son patron , les flics qui veulent couper les partie de Edward Norton , Edward Norton qui se bat tout seul en croyant se battre avec Brad Pitt ... )
. Le film nous tient en haleine jusqu'au twist final magistral qu'on avait pas vu venir et qui va changer toute notre vision du film où l'on comprend que spoiler: Edward Norton et Brad Pitt sont en fait la même personne . Edward Norton qui c'est construit une double personnalité en se créant un double imaginaire en la personne de Brad Pitt plus charismatique et plus barrer que lui pour que ce dernier le pousse à changer de vie
.Le film est superbement mis en scène par David Fincher qui donne à son film une ambiance sombre , violente glauque et malsaine . La b.o du film est de qualité et colle parfaitement à l'ambiance du film .
Le film est porter par un excellent casting avec à sa tête Edward Norton trés bon dans le rôle du " narrateur " ce type seul qui a envie de changer de vie et qui va redonner un sens à sa vie en devenant membre d'un club de combat clandestin nommer le Fight Club . Edward Norton tient ici l'un de ses meilleures rôles . Il va être enrôler par un certain Tyler Durden un type énigmatique et mystérieux qui est le créateur du " Fight Club " . Un veritable gourou qui à une grande influence sur tout ses membres . Il est superbement bien interpréter par Brad Pitt qui trouve ici l'un de ses meilleures rôles lui aussi . Le duo Edward Norton / Brad Pitt fonctionne à merveille . Sans oublier Helena Bonhan Carter très bonne aussi dans le rôle de Maria Singer une femme énigmatique et asser barrer que Edward Norton va rencontrer . " Fight Club " un film culte à ne surtout pas louper .
Marc L
Marc L

346 abonnés 444 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 25 octobre 2021
Fincher prouve encore une fois son talent à travers la réalisation de Fight Club ! Un film noir avec un scénario habile, malgré un twist final qui peut avoir un air de déjà-vu pour certain. Un film à voir et à prendre au second degré !
Napoléon
Napoléon

158 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 19 janvier 2015
Malgré d'excellents acteurs, quelques idées profondes attaquant la société, et une grande intelligence psychologique, le film part en général dans un peu tous les sens ce qui nous fait perdre le fil.
ConFucAmuS

581 abonnés 979 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 17 mai 2020
Pour beaucoup, Fight Club (adapté du livre éponyme de Chuck Palahniuk) reste le dernier film emblématique du premier millénaire. À sa sortie, le choc est si puissant qu'il devient très vite l'une des œuvres les plus controversées depuis Orange Mécanique. Parallèlement, son réalisateur, David Fincher, s'imposait lui comme un successeur crédible de Stanley Kubrick. Comme Seven quatre ans auparavant, le nouveau film de Fincher se détache par une absence de compromis rarissime pour une production à 70 millions de dollars.
La nouvelle création de David Fincher surprend d'abord par son nihilisme gonflé et sa verve insolente. L'ironie jubilatoire en voix-off permet à son héros-sans-nom de mitrailler sans retenue la société de consommation. Loin de cracher dans la soupe, le discours du film raille avant tout le corps social façonné en intégralité par l'illusion jusqu'à ce que l'organique n'ait plus qu'un goût synthétique. De manière tout aussi absurde, ce plaidoyer pour un retour des sensations s'accompagne d'une critique tout aussi véhémente d'une masculinité dangereuse puisque tournée vers la destruction sans proposer de nouvelles bâtisses. À ce titre, Tyler Durden représente la donnée échappée de l'équation, celle qui peut tout changer pour le meilleur et/ou le pire. D'une lucidité à toute épreuve quant à l'impasse où mène le consumérisme, Durden entretient une ambigüité qui ne va que croître à mesure que le film avance. Idéal dans un rôle qui tord son image de mâle alpha, Brad Pitt explose tous les compteurs en bastonneur philosophe doucereusement anar, représentation dégénérée du surhomme nietzschéen.
Malgré cette dimension éminemment sulfureuse, Fight Club est incroyablement fun. Fincher voit ici l'opportunité de ciseler un pur manifeste punk, à la fois complètement destroy et visionnaire. Le film afflue de procédés cinématographiques au rendu dévastateur : caméra libéré des contraintes physiques, photogrammétrie pour reproduire un environnement ou des personnages, insertion d'images subliminales. Et ce n'est pas tout, en témoignent les petites sorties méta géniales (quatrième mur brisé, la mise en abyme au cinéma). Oui, on rit beaucoup de l'insolence d'une œuvre envers le système qui l'a engendrée.
Le film fini, on peut discourir sur sa portée (Sardonique ? Nihiliste? Facho?) mais en aucun cas sa vision ne laisse indifférent. En ce qui me concerne, il est tout simplement incontournable. Pour ce que j'ai évoqué plus haut. Pour la réalisation sublime de Fincher, pour la direction d'acteur mémorable. Je n'oublie pas Edward Norton, comme d'habitude parfait ou Helena Bonham Carter magnifique dans les pompes d'une Marla Singer à côté des siennes. Le travail de Jeff Cronenweth à la photo -lugubre et poisseuse à souhait - est juste incroyable. Les effets spéciaux sont bluffants. Et enfin les Dust Brothers délivre une bande originale dantesque. Quoiqu'on vous dise à son sujet (en bien ou en mal), ne retenez qu'une chose: il faut le voir.
Alain D.

661 abonnés 3 364 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 juin 2015
Après The Social Network 3*, Panic Room 4.5* un excellent Thriller, Gone Girl 4*, Zodiac 3.5*, Fight Club est le cinquième film abordé ici et réalisé par David Fincher.

Un film ou, pour une fois, il n'est pas question d'argent ; une critique acerbe de la société de consommation. Le scénario ne manque pas d'action et de surprises, faisant l'apologie du dépassement de soi et du rejet de la possession matérielle. Les décors sont très étudiés, la maison abandonnée est un modèle du genre. La presque totalité des séquences se déroulent de nuit.
Un thriller noir fantastique, superbement interprété, avec un trio de premiers rôles sensationnel avec Brad Pitt, tout simplement époustouflant dans la peau de Tyler Durden ; Edward Norton également très brillant dans le rôle de Cornelius et du narrateur, et enfin Helena Bonham Carter criante de vérité dans le personnage de Marla Singer.

Cornelius est insomniaque et dégouté de sa vie. Recherchant une ressuscitation, il fréquente les clubs de méditation ou il rencontre Marla, venue la en touriste. Lorsque sont appartement de Miami brule dans un incendie, il perd tous les biens matériels auxquels il tenait tant. Sans abri, il est alors recueilli par Tyler Durden. Ensembles ils vont fonder le "Fight Club". Dans ce club de combats à mains nues, les mous deviennent durs comme de la brique ; lorsqu'ils auront tout perdu et qu'ils auront touché le fond : ils seront libres. Mais Tyler ne s'arrêtera pas la : spoiler: le "Fight Club" tournera bientôt au projet "Chaos" : un engagement extrême contre la société.
Psydered
Psydered

51 abonnés 186 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 août 2015
Film que j'avais prévu de regarder depuis très longtemps, enfin visionné, je peut dire que j'en sors vraiment bluffer. Le scénario est original et même avec toutes les grosses productions d'aujourd'hui, je n'avais jamais rien vu de tel. Il y'a un bon lot de scènes mythiques (je pense surtout à celle avec la graisse humaine). J'ai trouver la fin vraiment excellente, vu que tout était confus on ne s'attend pas une seule seconde à ça. David Finsher signe une fois de plus un grand film.
Ja Z
Ja Z

63 abonnés 499 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 11 juin 2019
L'un des meilleurs films de tous les temps tant les acteurs, le scénario, l'histoire et surtout les dialogues sur la vie de tous les jours et qui a un sens aujourd'hui.
THE-CHECKER
THE-CHECKER

115 abonnés 713 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 mai 2017
Adaptation du roman éponyme de Chuck Palahniuk, Fight Club est l'exemple même du film dépassant le livre d'origine dont il s'inspire. Réussissant à faire converger ses thématiques du moment avec celle du bouquin (sens de l'existence à la The Game, perversion du système à la Seven...) Fincher brosse une fois de plus le portrait au vitriol d'une Amérique ayant sacrifié son utopie sociale (le rêve Américain) au profit de la marchandisation des corps et des âmes. Exploitant à la perfection tous les codes sociaux de son époque pour mieux les tourner en dérision, le film suit le parcours quasi messianique d'un personnage (Edward Norton) dont l'absence de perspective existentielle l'empêche de trouver le sommeil dans une vie pourtant rangée au possible et qui, ironiquement, se voit refuser une prescription médicamenteuse propre à entretenir sa condition de consommateur léthargique (les somnifères). Contraint d'affronter ses démons intérieurs, le personnage (qui n'a pas de nom) se trouve finalement confronté à sa frustration incarnée en une figure émancipatrice (Brad Pitt), celle-ci l'amenant bien malgré lui aux confins de la raison, quelque part entre rêve et réalité...

Véritable plaidoyer pour toute une génération d'incompris(es) refusant de toutes leurs âmes cette soumission à la logique ultra libérale mortifère, Fight Club est probablement l'une des dernières tentatives honnêtes de subversion envers un système produisant en réalité plus de Tyler Durden que de gens "normaux" ! Poussant les limites du politiquement correct, Fincher expose sans complaisance l'absurdité d'une existence réduite à la stricte consommation, où le culte de soi est la norme et où la seule alternative ne semble résider que dans la mise en place d'une opération visant à renvoyer la société moderne à l'âge de pierre (projet Chaos).

Illustration du désespoir humain, Fight Club évite de justesse de tomber dans le glauque (difficile de faire l'apologie du suicide jusqu'au bout, la question spirituelle ayant été évacuée lors de la séquence de brûlure chimique!) malgré les quelques révélations glaçantes sur les rouages d'un système faisant peu état de la vie de ceux là même qu'elle dépouille (le travail d'Edward Norton), Tyler Durden ne caractérisant au final que la finalité d'une sensibilité bafouée littéralement "radicalisée" (et c'était bien avant la guerre à la terreur!!

Et si le film a tant suscité l'indignation générale pour sa violence supposée (de la part de ceux là même qui en sont à l'origine c'est l'hôpital qui se fout de la charité!), c'est certainement parce que d'une certaine façon, à exposer tous les carcans idéologiques asservissant la masse( et ceux qui en tirent profit), il rappelle simplement à toutes et à tous à quel point les dirigeants de tout bord craignent la révolte des dirigés...

Un classique!
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