Oslo, 31 août
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3,8
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235 critiques spectateurs

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Trier par :
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Mathieu H.
Mathieu H.

26 abonnés 290 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 février 2013
Un film formidable dans sa forme, probablement un des plus beaux visuellement qui nous ait été donnés de voir cette année. En revanche, sur le fond, le scénario souffre d'une certaine pauvreté. Tout d'abord intello dans sa première partie, presque trop philosophique pour être abordable, "Oslo, 31 août" devient beaucoup plus percutant par la suite. Par les mises en situation et par tous ces personnages que l'on voit (re)dégringoler en retenant notre souffle, le réalisateur nous montre les choses qui nous rendent nostalgique et met des images sur le regret et le pardon, mais aussi sur la rancoeur envers les autres et envers soi. Là est le point d'orgue du film, qui fait le choix de nous montrer le milieu de la drogue sans le rendre coupable et sans porter de jugement incriminent sur ceux qui en sont victimes. En suivant la descente aux Enfers puis la rédemption d'un homme, le film nous montre toutes les façons de courir à sa perte, tout en étant spectateur de l'échec des autres, qui pensaient nous surplomber.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 16 mars 2013
Super film. Le personnage dégage une empathie comme rarement on en voit. On se surprend à avoir envie de l'aider
Jahro
Jahro

61 abonnés 684 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 novembre 2012
Quelques jours de désintoxication pratique dans les rues d’Oslo. Anders lutte pour revivre, cherche la pente à gravir pour fuir l’impasse de la drogue. Mais le ravin est proche, et l’été se termine. En préambule différents témoignages autour de la capitale norvégienne, manière d’insister sur le décor urbain et marqué où s’ancre le récit. Les parcs où l’on flâne, les vélos que l’on monte, les nuits de défonces. Puis vient la mission, ses doutes, sa perte de confiance, de repères, la lutte contre le désir tenace de l’abandon. L’image est laide, le montage expérimente sans toujours convaincre, l’histoire manque de surprise. L’essai vaut en fait surtout pour son exotisme et sa vérité crue. Aurait-il tant plu s’il avait pris place à Paris ? Rien n’est moins sûr. A réserver aux adeptes d'Un certain regard et autres cinéphiles transfrontaliers.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 17 mars 2012
[...] J'ai ouï les claquements de la nuit sur mon corps en perdition ; excitants, excités, drogues, shoots, aiguilles, alcools, regards, souvenirs et l'eau des noyades artificielles. Je t'ai appelé le soir pour ne pas t'entendre et dépérir dans le silence des ombres et des coins, vainement vrais, vainement faux quand la vie s'y refuse. Une dernière fois ; ne pas plonger dans les ténèbres encombrantes, ne pas plonger, ne pas plonger, une fois encore, une fois et ... l'éternité [...]
7eme critique

583 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 août 2012
"Oslo, 31 août" a du mal à démarrer, c'est un peu mou, et nous donne la sensation d'assister à un film de Gus Van Sant. Heureusement, le niveau s'élève petit à petit en laissant place à des sujets intéressants servies par de très bons dialogues. Une magnifique interprétation de la part de l'acteur principal. Ce film est touchant et nous réserve pas mal de sensations sur des questions existentielles au bien être d'une personne. La peur de voir ce que nous réserve la vie d'adulte, la nostalgie du passé, la naïveté du bonheur et les difficultés d'affronter la réalité de tous les jours, les pensées et les sentiments exprimés dans le film nous pénètrent facilement. Une belle réalisation de Joachim Trier et une jolie interprétation de Anders Danielsen Lie. Intéressant à voir et troublant de réalisme.
I'm A Rocket Man

346 abonnés 3 392 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 juillet 2016
Mon avis est mitigé sur ce film !! Ce n'est pas que je l'ai trouvé long ou froid mais c'est que j'ai beaucoup aimé la première partie mais pas du tout la seconde !!! J'ai eu l'impression de changer de film presque !! Et du coup je ne sais pas quoi en penser !! Le début m'a touché par sa noirceur, par le désespoir d'Anders et puis ensuite il ne se passe plus rien ! Juste des soirées à répétitions avec des pensées intérieures sans queue ni tête et j'ai perdu le fil ! Dommage le début était vraiment bouleversant !
Thierry-Gautier
Thierry-Gautier

50 abonnés 150 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 mars 2013
Un an après avoir vu le film, je l’ai toujours en tête. Un très grand moment de cinéma, des scènes à couper le souffle. Impossible de ne pas s’attacher à l’acteur principal et à cette journée particulière.
gemini-hell
gemini-hell

28 abonnés 395 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 mars 2012
« Oslo, 31 Août », où comment un film sélectionné au Festival de Cannes dans une section parallèle s’avère être de qualité nettement supérieure à bon nombre de films présentés dans le cadre de la compétition officielle. Issu d’une classe sociale a priori privilégiée, Anders n’a cependant pas échappé à la tentation ni à l’accoutumance de certaines substances illicites. A l’approche de la fin de sa cure de désintoxication, désormais trentenaire et sans véritable point d’appui, Anders, dont le destin va se profiler en cette fin d’été norvégien le temps d’une journée complète, se verra confronté aux fantômes de son passé, ceux qu’il reverra et ceux qui l’éviteront. Le réalisateur, Joachim Trier, en abordant le sujet délicat de la drogue, a choisi de ne pas nous montrer les aspects sordides de cette dérivation de la réalité mais au contraire de privilégier l’émotion à travers le prisme d’une certaine nostalgie liée à l’environnement géographique (le cadre de la ville d’Oslo a une grande importance) et celui d’un enfermement sur soi-même qui contribue à faire ressentir pleinement le sentiment de perdition qui habite le personnage principal. A fleur de peau, déstabilisé, touchant, l’acteur principal Anders Danielsen Lie porte magnifiquement ce film de bout en bout aidé en cela par l’écriture et la mise en scène d’un jeune réalisateur particulièrement inspiré et prometteur. Les derniers plans, sous forme de rapide flash-back, subjuguent et achèvent de hisser le film parmi les plus belles réussites cinématographiques de ce début d’année.
Marcelo_Di_Palermo
Marcelo_Di_Palermo

13 abonnés 161 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 31 mars 2022
Sentiments antagonistes sur ce film. Il est très bien fait, j'ai adoré certaines scènes (par ex spoiler: dans le café quand il écoute les conversations des autres tables
) les acteurs sont excellents et le scenario bien écrit. En revanche, quelle tristesse, quel désespoir!!! spoiler: Je me sentais très bien avant le film et TRES MAL après. Alors qu'en penser? Oui c'est un bon film... mais dans le genre "vous allez en prendre plein la tête et vous sentir totalemnt déprimés après"
. Donc si je résume, j'ai aimé ET détesté (donc 2,5/5)
Jean-Pierre H
Jean-Pierre H

13 abonnés 107 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 mai 2012
Waouh... faut pas aller voir voir si vous avez pas la pêche! Pour autant, ce flm se regarde avec plaisir et pose beaucoup de questions.
In Ciné Veritas
In Ciné Veritas

104 abonnés 922 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 mai 2016
Oslo, 31 août est une adaptation au cinéma du roman Le feu follet de Pierre Drieu la Rochelle. Joachim Trier s’inspire évidement de l'adaptation faite de ce roman par Louis Malle en 1963 mais aussi de Cléo de 5 à 7, film réalisé par Agnès Varda en 1962.
Remarquablement écrit et réalisé, le deuxième long métrage de Joachim Trier saisit subtilement les souffrances d'Anders face à ses désillusions et ses échecs. Remémorations dans le flux d'une journée de déambulations dans Oslo, ville qu'Anders ne reconnaît plus et qui ne lui propose pas plus de repères que ses amis qui lui sont devenus étrangers.
Anders Danielsen Lie incarne le rôle principal et pousse son interprétation à plusieurs reprises jusqu’au bord de l'abîme. Une très grande, rare et bouleversante performance d’acteur.
AlexTorrance
AlexTorrance

32 abonnés 486 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 mars 2012
Oslo, 31 août est un film très étrange. Je m'explique. Superbe d'un point de vue plastique, très bon niveau mise en scène, le long-métrage norvégien a pourtant une saveur très atypique : on sait qu'il est loin d'être exempt de qualités mais malgré tout, Oslo ne laisse aucune séquelles post-visionnage. Aucun défaut, mais pas assez de qualités pour être parfait, c'est donc uniquement sur l'instant présent que le film fait son effet. Ca débute par une ouverture "caméra à l'épaule" très mobile qui, instantanément, nous plonge dans le quotidien d'un toxico (Anders) qui vient tout juste juste de sortir d'une cure. Lors de sa tentative de réinsertion, Anders devra faire face aux fantomes de son passé et à bien d'autres facteurs qui semblent vouloir faire barrage à ce nouveau départ. Avec l'habileté d'un Gus Van Sant, Joachim Trier s'empare de sa caméra pour dépeindre le quotidien d'une jeunesse désoeuvrée, perdue. Abordée sans tabou, la drogue est ici la source de bon nombre de scènes incroyablement puissantes (la scène finale, particulièrement) où le silence urbain parle bien plus que les dialogues, procurant une âme très poétique au long-métrage. Dans le rôle d'Anders, Anders Danielsen Lie maîtrise l'art des émotions avec maestria dans un personnage très fort psychologiquement, dont on se sent proche dès la première demie-heure avec plus ou moins un aspect pathétique, provoqué par des (...) La critique complète est disponible sur http://alex-torrance.over-blog.com/article-oslo-31-aout-critique-101177869.html !
QuelquesFilms.fr

303 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 juin 2025
Désarroi existentiel et tentation du suicide. Ce film norvégien est la libre adaptation d’un roman français de Pierre Drieu la Rochelle, Le Feu follet, publié en 1931. Louis Malle avait déjà porté ce livre à l’écran en 1963, en gardant le titre original et en offrant à Maurice Ronet l’un des rôles les plus marquants de sa carrière. Le résultat était d’une noirceur oppressante : un abîme de désespoir, rarement montré avec autant d’acuité au cinéma. Oslo, 31 août, second film de Joachim Trier (après Nouvelle Donne en 2006), n’est pas plus gai. Mais il adopte un style différent. Dans le film de Louis Malle : ambiance lourde, noir et blanc plombant, beaucoup de gros plans et voix off littéraire. Dans le film de Joachim Trier : mélancolie et tristesse diffuses, couleurs douces d’une fin d’été, réalisation plus aérée et parti pris moins verbal. Il y a une approche plus sensitive (ouïe, vue), qui donne lieu à de belles scènes de captation de l’environnement du personnage principal. Notamment celle où il écoute des conversations autour de lui, dans un café. Scènes de rue et scènes nocturnes sont aussi très réussies, sous influence (revendiquée) de la Nouvelle Vague française, façon Agnès Varda, dans Cléo de 5 à 7, par exemple. Joachim Trier a un joli style, gracieux. Le travail de la lumière et le montage sont au diapason, inspirés.
Sur le fond, l’ancrage sociologique change évidemment par rapport au livre d’origine et au film de Louis Malle. Nous sommes à Oslo, dans une société plutôt aisée et aseptisée, ronronnant dans un certain conformisme. Le personnage central, ancien drogué, est plus commun que celui incarné par Maurice Ronet, dandy marginal. C’est un trentenaire qui a derrière lui une adolescence débridée et devant lui une vie d’adulte à laquelle il ne se voit pas prendre part. En quelques heures, il confronte son passé et son avenir, dans un entre-deux où dominent un sentiment de décalage, une très grande solitude et un questionnement sur l’intérêt de la vie. La tonalité touche au romantisme noir.
Avec son côté évanescent, ce film est probablement moins profond que Le Feu follet de Louis Malle, moins direct, moins explicite dans sa façon d’aborder l’inaptitude à vivre, mais il témoigne d’une sensibilité fine et d’un art maîtrisé.
MC feely
MC feely

80 abonnés 663 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 31 janvier 2014
Cette production Norvégienne est une poésie morbide mais tellement magique!On est embarqué dans la solitude et la tristesse de l'acteur principal!Je me suis nourri de chaques scènes et conversations!Ce film fait partie du genre de film qui reste gravé.Aucun message du film n'est pessimiste c'est l'histoire qui est pessimiste et étalée avec brillo avec une scène de fin coup de poing!Je n'étais pas loin de mettre 5 mais une chose est sur il y a de l'avenir dans le cinéma Scandinave 4,5/5.
So_Koo
So_Koo

26 abonnés 47 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 mai 2012
Ce film, non dénué de cruauté, montre énormément de beauté. Une beauté simple des choses, suffisante pour apprécier la vie, mais qui échappe à certains pour diverses raisons. Le réalisateur arrive à nous faire ressentir parfaitement les choses et ce, sans artifice. La scène où Anders est assis dans le café seul et écoute tous ces gens autour vivant leur vie en est un exemple. Les scènes où Anders se laisse embarquer dans la nuit dans différents lieux jusqu'à l'aube m'ont aussi marquées par leur réalisme: les techniques de tournage utilisés montrent des images, des visions nous mettant facilement à la place d'Anders.
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