Très similaire à « La couleur des sentiments » mais meilleur surtout car mieux traité, moins de pathos et plus d’empathie pour les personnages, et ça ne vient pas du fait que l’on soit en France. La différence de traitement est bien explicite et montrée avec humour. De plus, la légèreté des propos et des femmes rend moins dramatique l’ensemble, on frôle la comédie mais sérieuse. Comme beaucoup le synopsis ne m’inspirait pas, et bien que Luchini soit un de nos meilleurs acteurs l’ensemble ne m’attirait toujours pas. Cependant, je pense qu’il faut voir ce film pour se faire à son jeu, au style d’histoires que seuls les longs métrages français nous sortent, et à la façon d’aborder un thème social sans grandiloquence ; ça cultive et ça peut amener de belles choses. Le reste du casting est tout aussi bon, de même que les thèmes secondaires (l’histoire espagnole, les commérages de quartiers, l’amour…). Pour le reste la trame est devinable mais attendu donc ça passe, l’histoire est très bonne, la leçon sur l’ouverture aux autres n’est pas trop moralisatrice, la mise en scène est toute en finesse et précision, les dialogues sont bien construits, la musique pas mal de par sa variété et ses inspirations, le rythme se tient malgré quelques longueurs et errances ou coupes mal gérées et les décors sont magnifiques (surtout à la fin). Au final cela débouche sur un bon film français, à voir absolument, qui prouve que l’on peut encore créer de la qualité cinématographique, trop rare malheureusement.
Cette excellente comédie écrite et réalisée par Philippe Le Guay nous délivre un film débordant de sensibilité. Sur mise en scène enjouée, le scénario nous offre une multitude de scènes drôles et émouvantes. Fabrice Luchini réalise une prestation d’acteur exceptionnelle, tant ce rôle lui convient à merveille. Il est très bien entouré par une pléiade d’actrices de talent : Sandrine Kiberlain sa femme, Carmen Maura et Natalia Verbeke, les femmes du 6e. Le Pitch : Jean-Louis Joubert est agent de change à Paris. Mr Joubert, vit avec sa femme dans un immeuble bourgeois. Le couple engage Maria une nouvelle bonne espagnole. Un peu guindé mais curieux de la vie, Jean-Louis va découvrir un nouvel univers avec les femmes du 6 ème ou vivent Maria et ses collègues espagnoles.
Comédie française agréable à regarder avec un Fabrice Luchini toujours en état de grâce. Joli casting féminin qui amène une fraîcheur particulière au film. Une belle leçon de vie où la différence de classe n'altère pas l'affection et l'amitié entre des personnes. Film rafraîchissant et sympathique à regarder.
Ah qu'elles sont sympa les espagnoles de leur pays! Que reste t il du film après visionnage? Luchini si dérisoire bedonnant amant aux sourires béats face à une charmante jeune femme. Il sera décerné l'oscar de la fin la plus niaise de l'histoire du cinéma.
Film bien rythmé, intelligent et servi par de talentueux acteurs tels Fabrice Luchini et Sandrine Kimberlain. Un hymne à l'humilité, la simplicité et la grandeur d'esprit.
Une comédie gentillette, tranquillement menée et bien interprétée. Les femmes du 6ème étage se laisse regarder avec plaisir mais ne restera pas dans les annales du cinéma. La faute à de nombreux défauts : l'image est inesthétique, le discours fleure bon le "c'était mieux avant" et pue le manichéisme classique des films sur la lutte de classe : les riches sont superficiels et chiants alors que les pauvres sont sympas et toujours de bonne humeur. Même la tendresse développée dans le film a quelque chose de gênant. A aucun moment il n'est questionné qu'une femme de 39 ans tombe amoureuse d'un homme de 61ans. Enfin, j'ai toujours un problème avec les films de Luchini : même s'il est bon je préférerai toujours à l'acteur appliqué, l'homme aux formidables improvisations
Orf ! Mais quel empilement de stéréotypes dans ce film ! c'est juste hallucinant. Chaque personnage peut se définir en une seule ligne de texte tellement on ne s'est pas foulé pour les développer. Ainsi, on doit ici se contenter d'une intrigue vue et revue, reposant pour les traditionnels ressorts de la comédie française à l'ancienne. Alors après, sûrement que cela plaira à certains. Mais moi, ces spectacles convenus et prévisibles, je suis désolé, mais c'est juste une purge...
Décidément j'ai une prédilection pour ce réalisateur. On a ici un très beau film d'un homme qui change. Et oui à 50 ans, on devient une autre personne. Et la prise de conscience du monde "d'en-haut" nous livre un récit drôle et sensible. Une mention spectacle pour les "espagnoles" qui sont formidables
Un succès public difficilement explicable. Rien ne permet de placer ce film au-dessus de la mêlée. Rien ne permet de le préférer à un autre du même style. Que c'est convenu. Le bourgeois bien coincé qui va devenir pote avec les bonnes alors que, jusqu'à présent, il se souciait d'elles comme d'une cerise. En plus de ça, le tout avance à un rythme franchement plombant. Et il faut se farcir une réalisation téléfilm. Je suis désolé, mais il n'y a pas grand chose à dire. Fabrice Luchini et Natalia Verbeke maintiennent le truc à peu près à flots.
attendrissant , les femmes du sixieme étage est une petite comédie douce et légère élevée par le talentueux mr luchini et son charisme qu'on ne présente plus.
Les femmes du 6e étage est léger, sans surprise et sans heurt. Le scénario est très simple et entièrement décrit dans le synopsis sauf la toute fin. Il faut adhérer à l'idée de base pour apprécier le film. Il s'agit finalement d'un film gentillet sur la crise de la cinquantaine.
tendre criant de réalisme issue d'une communauté d'immigration j'ai retrouvé tout ce qui a caractérisé ces femmes et parfois familles logées dans les sixièmes étages Parisiens loin des regards; et qui ont souvent été des piliers pour les familles qui les employaient luchini est excellent en jean louis; petit bourgeois parisien ne manquant de rien sauf de l'essentiel : la joie de vivre qu'il va trouver auprès de ces femmes dépourvues de tout sauf d'amour à donner ; excellente prestation de tous les acteurs j'ai adoré
Elles sont espagnoles, elles ont fui la dictature de Franco et acceptent de servir en France les riches bourgeois. Les femmes du 6e étage habitent habitent dans des chambres de bonnes sans eau courante ni chauffage. Les mêmes qu'on loue aujourd'hui 800 euros par mois. Jean-Louis, interprété avec retenue par Fabrice Luchini moins exubérant que d'habitude, découvre auprès de ces femmes une famille. La sienne n'a soudain plus aucun sens. Sa femme, dont l'agenda de bourgeoise est millimétré et bien rempli à ne rien faire, se lamente auprès de ses copines en prenant le thé. Sandrine Kiberlain lui donne des traits hautains sans être méprisante, distante sans refuser les élans de son mari, mère sans tendresse pour ses enfants, une performance ! Quant aux Espagnoles elles rayonnent de joie de vivre malgré les conditions difficiles de leur existence. Le film mélange avec brio l'immigration, la lutte des classes, les relations amoureuses dans et hors mariage, la religion ou encore les rapports hommes-femmes. À ce propos Jean-Louis s'exclame tout sourire après une crise de jalousie de sa femme : "Le destin est capricieux et le caractère des femmes imprévisible." Magnifique comédie.